Le Meurice : un Prix qui monte...

Planté face aux jardins des Tuileries, l’hôtel Meurice accomplit avec brio le délicieux exercice de la séduction : associer avec subtilité contenu et contenant. Une belle histoire prolongée et amplifiée depuis une décennie, sous la direction rayonnante de Franka Holtmann. Au programme des réjouissances de l’automne, le Prix Meurice pour l’art contemporain, décerné hier à Morgan Courtois (Galerie Balice Hertling), qui marque également le 10e anniversaire de ce Prix, désormais solidement inscrit dans la cartographie de l’art contemporain.

Le Meurice et l’art, c’est une longue épopée entamée au tournant de 1835, date d’inauguration de l’établissement. Parmi ses acteurs, Honoré de Balzac, Pablo Picasso, Edmond Rostand, Salvador Dali, Coco Chanel, Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Marcel Aymé, André Gide, Ernest Hemingway, Andy Warhol, Liza Minelli, Bob Dylan... joyeux mélange de styles, annonciateur d’une fibre qui ne demandait qu’à se concrétiser autrement. C’est chose faite depuis 2008, avec la création du Prix Meurice, assorti d’un soutien matériel apporté à un jeune artiste (arts plastiques et visuels) et à sa galerie, pour une reconnaissance sur la scène internationale. Outre la dotation (20 000 euros), l’établissement procède parfois à l’acquisition d’une œuvre. Parmi les lauréats passés, Neil Beloufa, Saâdane Afif, ou encore Mathieu Kleyebe Abonnenc. Le cru 2017 a rassemblé des voix fortes et sensibles... Il a été remis hier à Morgan Courtois (Galerie Balice Hertling).

•Prix Meurice pour l’art contemporain
Exposition des six finalistes du 10 au 22 octobre
Le Meurice est inscrit dans le cadre du parcours de la Fiac.

•Artistes de cette 10e édition :
Morgan Courtois (Galerie Balice Hertling) ; Kapwani Kiwanga (Galerie Jérôme Poggi) ;
Théo Mercier (Galerie Bugada & Cargnel) ; Eva Nielsen (Jousse Entreprise) ;
Mel O’Callaghan (Galerie Allen), Cédric Fargues (New Galerie).

•Le Meurice, 228, rue de Rivoli, Paris 1er, T. 01 44 58 10 10
dorchestercollection.com

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