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La Gaia, entre Amérique du Sud et Pays du soleil levant

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“Toutes les techniques de fabrication, de la taille en perle aux pointes de diamants, jusqu’aux biseaux…”

On vous compare souvent à Madonna, Michael Jackson ou David Bowie, jamais à des artistes françaises. Pourtant, dans les années 80, beaucoup ont semé le trouble dans le genre: Jeanne Mas, Mylène Farmer, Guesch Patti... Cet héritage vous parle?

J’adore ! Aussi “Voyage Voyage”, de Desireless et sa dégaine... Mylène Farmer, je trouvais ça hyper fort, c’était queer, moderne et audacieux, il y avait une sexualité assumée et carnassière. C’est une des seules pop stars françaises ! C’est vrai qu’il y a comme un manque de mémoire là-dessus. Quand je parle de Gainsbourg ou de l’album Play blessures, de Bashung, pour la prod, personne ne rebondit.
 

En 2016, vous faites la couv’ du Times, qui titre “Comment la pop française est devenue cool”. Regrettez-vous le manque de rayonnement de la musique française à l’international, ou que l’on s’étonne qu’elle puisse cartonner à l’étranger ?

Il y a les Daft Punk ! (rires) J’ai aussi vu que le Guardian parlait d’Aya Nakamura ! On commence peut-être à se défaire de notre complexe français qui voudrait que l'on ne sache pas faire de la pop, etc. Or, face à des PNL ou des Aya, qui sont très décomplexés dans leur écriture, on voit bien que ce n’est qu’une question de perception, de choix et d’ambition. J’ai bon espoir !
 

On vous parle différemment de votre musique, en France et à l’étranger ?

Dans le monde anglo-saxon, le côté pop mélangé à de l’urbain, c’est moins inhabituel. Mais ça bouge en France, la pop urbaine est la nouvelle variété ! Des meufs comme Aya Nakamura ou Angèle, qui fait des featurings avec Damso... Là aussi, ça se détend grâce aux nouvelles générations. Mais c’est vrai qu’on a longtemps cloisonné les genres, avec l’opposition indie/mainstream, bon goût/ mauvais goût... Quand j’ai fait “Paradis perdus” en 2014 [une reprise de Christophe et du morceau “Heartless” de Kanye West, ndlr], c’était déjà un objet un peu curieux. Je ne fais que tirer le long fil de l’hybridité.
 

Ça reste tendu en France, vu le mini-scandale causé par votre titre “Damn, dis-moi”...

Là, je ne peux m’empêcher d’ouvrir le manifeste féministe : utiliser des samples du logiciel Logic Studio, les Daft Punk l’ont fait pendant des années ! Même PNL pose sur des instrus trouvés sur YouTube... C’est bizarre que ça me tombe dessus, c’est encore une façon de questionner ma capacité à écrire. Avant, on disait que je n’écrivais pas mes titres, que je n’étais pas une vraie musicienne. Je suis auteure-compositeure-productrice, désolée de devoir le répéter et sonner bitchy ! Cette polémique m’a particulièrement dégoûtée, parce que le seul moment où on s’est mis à parler de ma prod’, c’était pour dire que j’étais un imposteur! Les gens voyaient en moi quelqu’un de très auteure, alors ça a été perçu comme du vol. Mais ça veut aussi dire qu’il reste beaucoup d’espace pour expérimenter.

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