Beauté

Family Affair : Mario Sorrenti et sa fille Gray, réunis pour La Mer

Rencontre avec le célèbre photographe Mario Sorrenti et sa fille Gray, duo inspiré et complice qui signe la nouvelle campagne La Mer, véritable déclaration d’amour à l’océan.
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Quelle a été la genèse de cette collaboration père-fille ?
Gray : Étant enfant, j’ai souffert d’un eczéma assez sévère. Mes parents cherchaient des solutions pour apaiser ma peau, mais rien ne fonctionnait vraiment. Jusqu’au moment où j’ai mis la main sur la crème La Mer de ma mère, seul remède qui apaisait mes irritations. J’étais donc ravie de pouvoir travailler au côté de mon père sur ce projet.
Mario : Mon épouse, Mary, et moi avons découvert la crème La Mer il y a quinze ans au cours de l’un de nos voyages, et elle est vite devenue l’une de nos indispensables. Lorsque la marque nous a contactés, nous étions absolument ravis car ce produit fait partie de notre histoire familiale.

Quelles ont été vos inspirations majeures pour ce projet ambitieux ?
Mario : L’élément aquatique a nourri notre imaginaire commun. J’ai grandi au bord de la Méditerranée, à Naples, la mer me renvoie donc à mes souvenirs d’enfance. L’océan est devenu l’un des piliers de nos routines familiales. Mes enfants ont été élevés à New York, nous tenons donc à nous aménager des parenthèses hors de la ville dans l’environnement le plus naturel et préservé qui soit. La philosophie de La Mer et son lien à l’océan sont très similaires à la façon dont vit notre famille.
Gray : L’océan, l’un de mes premiers souvenirs d’enfance. Cette sensation de flotter entourée de ma mère, de mon père et de mon frère, ce love triangle qui m’apaisait et me faisait me sentir bien.

Pouvez-vous nous en dire davantage sur les étapes de votre processus créatif ?
Mario : Une partie de la campagne a été shootée en Espagne et l’autre à Saint-Barthélemy, deux destinations étroitement liées à notre vie de famille. Nous y avons souvent voyagé avec les enfants depuis qu’ils sont petits, cela nous semblait naturel de renouer avec ces endroits qui nous lient. Nous avons passé le mois d’août en Espagne ensemble, à explorer différents lieux. Nous avons ensuite déterminé les lumières qui nous paraissaient le mieux adaptées, et avons décidé d’une esthétique assez abstraite et universelle en noir et blanc, accentuée par les silhouettes, les contrastes. Gray est mannequin, mais elle semble suivre le parcours tracé par Mario dans la photographie et la réalisation.

Comment cette transmission artistique s’est-elle opérée, et comment se traduit-elle au quotidien ?
Gray : J’ai grandi dans un univers artistique que j’ai pu observer tout au long de ma jeune vie. J’ai toujours su que je voulais être photographe, mon père ne m’a pas influencée. Ça m’est venu naturellement, je me suis familiarisée avec un appareil qu’il m’avait offert et j’ai été prise d’une sorte de frénésie. Pendant mes années de lycée, je passais des heures dans sa chambre noire, et mon amour de la photo a évolué en parallèle du sien. Nous avons en commun cette faculté à nous connecter à notre sujet de façon pure. Nous créons une image, mais l’autre contribue à la façonner avec nous. Nous partageons cette aptitude à lire les émotions des autres naturellement. C’est l’éducation qu’il a reçue, et c’est ainsi qu’il m’a élevée.
Mario : Nos approches respectives sont très différentes. Le travail de Gray est très spontané et intuitif, quand mes œuvres peuvent parfois paraître très étudiées. Je suis très inspiré par son énergie, sa curiosité. Ce qui nous réunit, c’est avant tout la passion qui nous anime, et l’émotion que nous transmettons à travers nos clichés.

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