5 choses à retenir du défilé Dior printemps-été 2020
Le set botanique
170, c’est le nombre d’arbres qui étaient présents sur le podium du défilé Dior printemps-été 2020. En réunissant autant de conifères sur le catwalk, Maria Grazia Chiuri a voulu sensibiliser la mode à l’urgence climatique, mais aussi mettre en lumière le savoir-faire du collectif Coloco. En marge du show, ce dernier plantera les arbres dans trois destinations différentes en périphérie parisienne. Les invités avaient ainsi l'occasion de scanner un code QR apposé sur les étiquettes de chaque arbre afin de savoir où ce dernier serait replanté.
La jardinière couture
Dévoilant un vestiaire botanique couture, la créatrice a imaginé des tenues de jardinières upgradées de détails brodés délicats, redéfinissant les codes de la maison. L’influence ? Des photographies de Catherine Dior ou Miss Dior– la sœur de Christian Dior – la montrant parmi ses fleurs, dans son jardin, sa passion. C’est une jardinière au sens le plus complet et le plus profond du terme, une femme libre, indépendante, agissant en harmonie avec le souffle de la nature et le cycle des saisons. Le premier parfum de la Maison est baptisé, en son honneur.
La paille
Point culminant de ce show redéfinissant le mot "rustique" : une robe grand soir entièrement confectionnée en paille. Cette dernière était également déclinée sur des chapeaux habillant les têtes des mannequins, ou avec parcimonie sur des espadrilles intemporelles logotypées.
Le tie and dye
Alors que le tie and dye faisait un come-back remarqué dans les dressings des modeuses l’été dernier, il semble que la tendance se confirme l’été prochain. L’imprimé était ainsi apposé façon denim ou rétro sur des robes du soir, des combi-pantalons ou sahariennes. Une nouvelle interprétation qui n’est pas sans rappeler le code couleur du Festival Woodstock.
Les sandales
Déclinée en version à lacer où claquette aux semelles façon espadrilles, les sandales étaient élevées au rang de stars de ce show. Trônant aux côté d’une flopée d’accessoires calibrés, elles venaient sublimer les robes du soir, des salopettes et autres combinaisons.