Chez Thom Browne, un envol poétique entre cages, origami et silhouettes ailées
Dans un décor peuplé d’oiseaux en papier, Thom Browne réinvente l’élégance avec des silhouettes sculpturales inspirées du monde ornithologique.
Le défilé automne-hiver 2025-26 de Thom Browne a transporté les spectateurs dans un univers onirique peuplé de 2 000 oiseaux en origami, suspendus dans un théâtre new-yorkais plongé dans la pénombre. Au centre de la scène, deux amoureux en cage aspiraient à la liberté, observés par deux ornithologues vêtus de parkas à capuche et de réinterprétations de l’uniforme Thom Browne en laine double-face. Les mannequins ont défilé dans des ensembles en tweed aux épaules imposantes, des vestes longues se glissant sous des manteaux structurés, et des costumes aux coupes élargies. Les jupes et shorts variaient en longueur, évoquant la silhouette des oiseaux, notamment avec un long manteau en forme de cocon rappelant la poitrine du moucherolle. Les détails en daim ornaient coudières, cols, boutons, ceintures et brassards, tandis que des chemises en soie vichy arboraient des cols et poignets amovibles. Des broderies d’oiseaux imaginaires en fils d’or décoraient des chevrons, motifs écossais et pied-de-poule, apportant une touche surréaliste. Les accessoires, tels que le sac Hector et les sacs de voyage Mr et Mrs Thom, étaient réalisés en veau velours brodé bicolore, certains recouverts d’un voile couleur argile ou ornés de pompons en soie et de cristaux Swarovski. Un défilé aux accents romantiques, qui n'est pas sans rappeler l'approche imminente de la fête des amoureux, le 14 février.