Dior haute couture automne-hiver 2021-2022 : les 6 choses à retenir du défilé
Après avoir présenté ses deux derniers défilés haute couture pour Dior à travers le prisme du cinéma, Maria Grazia Chiuri signe une collection automne-hiver 2021-2022 en présentiel. Devant une foule d’invités réduite, certes, mais présente malgré tout, rappelant que la vie reprend son court petit à petit. Pour l’occasion, la créatrice italienne met l’accent sur l’envie de la mode de retrouver le toucher, à travers l’exploration de matières comme le tweed, et la réinterprétation de la broderie. Un fil rouge exploité tout au long de cette collection haute couture présentée dans un décor à couper le souffle. Zoom sur les 6 choses à retenir du défilé Dior haute couture automne-hiver 2021-2022.
Le set brodé
C’est une fois de plus au cœur des jardins du Musée Rodin qu’a été présenté le défilé Dior haute couture haute couture automne-hiver 2021-2022 imaginé par Maria Grazia Chiuri. Au cœur d’un écrin spécialement conçu pour l’occasion, les mannequins défilaient vêtus de la collection entre des murs brodés, véritable œuvre d’art imaginée par l’artiste française Eva Jospin. Baptisé Chambre de soie, l’écrin mesure 95 mètres de long, par 3m50 de haut. Des broderies grandeur nature dont l’inspiration vient tout droit de la Salle aux Broderies du palais Colonna, à Rome. La bonne nouvelle si vous êtes de passage à Paris ? Le lieu du défilé se transforme en exposition éphémère, et est à visiter au Musée Rodin jusqu’au 11 juillet 2021.
Le tweed star
Le mot d’ordre de ce défilé ? La broderie, donc, explorée aussi bien sur les murs que sur les silhouettes du show. A travers des carreaux noirs et blanc, des tissages et surtout du tweed, Maria Grazia Chiuri se réapproprie les valeurs de la haute couture, et déplace l’attention vers une matérialité tactile. Chapeaux, manteaux, robes, et même bottes… Les pièces Dior haute couture se parent toute de broderie d’exception, symboles de l’héritage du savoir-faire de Christian Dior.
Le retour du péplum
Le péplum va-t-il faire son retour dans les gardes robes ? A en croire Maria Grazia Chiuri, la réponse est oui. La créatrice réinterprète ce détail mode, transformant la taille et jouant avec les volumes à l’aide de volants, en version corset, brodé une fois de plus. Associé à un haut en résille et un pantalon en tweed, le résultat est plus mode que jamais.
Les robes de princesse
Qui dit haute couture, dit robes de princesse. Et Dior ne déroge pas à la règle, en présentant une flopée de robes toutes plus féériques les unes que les autres. Déclinées pour beaucoup avec un dos nu lacé, en rose poudré, doré lamé, bleu ou vert d’eau, ces pièces réinterprètent les codes de la maison en les croisant avec un œil moderne.
La mariée était en vert
L’audace du jour ? Oser la robe de mariée verte, vêtement le plus attendu des défilés haute couture. Clôturant le show, la robe de mariée est ici réinterprétée avec des détails bucoliques, comme si des pétales de fleurs étaient venus se poser sur le voile de la mariée. Et le résultat, ultra poétique, est à couper le souffle.
Le front row étoilé
Si le parterre de stars a été revu à la baisse, crise sanitaire oblige, les amies de la maison ont tout de même fait le déplacement. Cara Delevingne, Florence Pugh, Monica Bellucci, Suki Waterhouse, ou encore Jessica Chastain faisaient ainsi partie des quelques invitées privilégiées installées en front row du défilé.