La Phœnix Couture de Schiaparelli
Pour la collection Haute Couture automne-hiver 2024-25 de Schiaparelli, Daniel Roseberry dirige une métaphore autour d'une histoire vécue par Elsa Schiaparelli. Les invités spéciaux du show étaient Kylie Jenner, Kelly Rutherford et les stars de couverture de L'OFFICIEL Doja Cat, Anitta et Jordan Roth.
Schiaparelli ouvre officiellement le calendrier de la semaine de la haute couture avec le défilé intitulé "Le Phœnix". Daniel Roseberry — toujours habile pour réinterpréter le parcours de la fondatrice de la marque — a décidé de s'inspirer du moment où Elsa Schiaparelli portait une robe peinte par Dunand, composée d'une étole de plumes de cygne enroulée autour des épaules. En soi, ce look rend hommage à la grande ballerine Anna Pavlova, décédée la même année, avec laquelle Schiaparelli était souvent confondue pour ses cheveux noirs courts et ses traits nets. Mais si Pavlova a toujours été associée à sa performance emblématique dans « The Dying Swan », Elsa Schiaparelli a toujours été un Phénix, une créature magique résiliente qui possède la capacité de se réinventer.
Et ici, des femmes ailées défilent sur le podium, des robes couvertes de griffes et des blazers aux revers à plumes rouges. "Chaque pièce est claire dans sa silhouette et sa technique", explique Daniel Roseberry "Il est possible de voir les origines de chaque look, comment chacun est passé du croquis, à l'étude et au tissu. Avant tout, chaque robe est destinée à susciter une sorte d’émotion, même si – pour paraphraser Hemingway – une émotion profondément maîtrisée. Ce design plus large constitue l'univers en constante expansion de la Maison Schiaparelli."
On m'a récemment dit que "les gens n'achètent pas du Schiaparelli, ils le collectionnent". Ce type de fidélité s'inspire exclusivement d'une relation unique entre le client et la création. C’est ce qui fait la particularité de la Haute Couture : elle est l’expression de ma vision de la Maison aujourd’hui, affranchie du marketing et du merchandising. Mais c'est aussi autre chose : une façon d'honorer cette relation, l'une des plus intimes au monde, dans laquelle je donne aux femmes le pouvoir de renaître, encore et encore et encore
— Daniel Roseberry