Une experte nous dit tous ses secrets sur le foulard en soie
Lola Pacchioni, fondatrice de la marque de foulards en soie IKA Paris, nous révèle d'où est apparue sa passion pour ce noble accessoire, la manière de correctement le porter et les icônes qui l'inspirent dans son élan créatif.
- L'OFFICIEL : Pourquoi ce nom, IKA ?
Lola Pacchioni : IKA ça veut dire « chic » en espéranto. L’espéranto c’est une langue que presque personne ne parle mais qui véhicule un message d’espoir et d’humanité qui m’a toujours touché.
- Travailler le foulard est-il apparu comme une évidence ?
Plus qu’une évidence, ça a été une révélation. Le carré de soie en format géant c’est un format tellement mouvant. Au début, c’est un grand carré blanc, un canvas vide où laisser libre cours à son imagination et à sa créativité. En prêtant cette toile à des artistes pour qu’ils y signent leurs univers, cela crée des œuvres d’art à porter à même la peau. En le pliant de mille façons, l’imprimé prend vie et le carré se prête à tous les jeux. Tout cela m’a tellement conquise que j’en ai fait mon accessoire par excellence.
- De bourgeois et un brin désuet, l’accessoire est maintenant devenu une tendance persistante, voire un must have de sa garde-robe. Comment expliquez-vous l’engouement autour du foulard en soie depuis quelques années ?
Selon moi, c’est grâce aux réseaux sociaux et à la créativité qui émerge sur ces plateformes. On connaissait le carré de soie de mamie, ennuyeux et à porter seulement noué autour du cou. Puis tout à coup on a découvert les mille façons de le nouer, et d’accessoire poussiéreux il est devenu tendance. Car la mode est un jeu, c’est une source de plaisir, et le carré de soie s’y prête parfaitement.
- Avez-vous toujours porté des foulards ?
Pour être honnête, non. À l’été 2019, je me baladais dans un marché hippy à Ibiza, et c’est là où j’ai acheté mon premier carré de soie. Je ne l’ai plus quitté. C’est devenu le compagnon de toutes mes tenues, la pièce maîtresse qui s’adapte à tout et qui élève n’importe quel look.
- Quelle est votre façon préférée de porter le foulard ?
Cet hiver, c’est à la façon « babouchka », c’est-à-dire porté sur les épaules et noué sur le devant, avec le foulard qui forme une pointe dans le dos. C’est ultra chic, ça va sur n’importe quelle tenue et comme ça a un petit côté vieillot, c’est aussi rigolo.
- Quelles icônes en foulard vous inspirent au quotidien ?
Tous les rappeurs et rappeuses US — des années 2000 à maintenant —, et surtout Beyonce, Rihanna, ou Asap Rocky, la Sainte Trinité du foulard. Et puis, dans un autre registre, les actrices italiennes des années 60 au porté de foulard incomparable et sexy comme Gina Lollobrigida ou Sophia Loren.
- Quelle a été votre collaboration préférée depuis le début de l’aventure IKA ?
J’ai aimé toutes les collaborations que j’ai faite, mais celle qui me touche le plus c’est celle avec Puressentiel, qui est le laboratoire de santé naturelle co-fondé par mes parents. J’ai signé deux carrés de soie aux couleurs de la marque pour célébrer l’anniversaire de leurs 15ans. Les valeurs de Puressentiel sont celles de ma famille, des valeurs positives dans lesquelles j’ai été élevée et qui sont celles que j’espère véhiculer aujourd’hui avec IKA.
- En 3 mots, IKA c’est…
L’aventure, l’attitude, l’audace.