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Oui, on peut encore manger japonais à Paris

Entre les mauvais sushis de quartier, les gyozas monomaniaques et les ramen bondés, la scène nippone parisienne frôle l’overdose d’umami. C’était sans compter sur Yoko, adresse fraiche exactement dans l’ère du temps, qui vient tout juste d’ouvrir une nouvelle antenne à quelques mètres du Palais Brongniart.
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L’endroit : le dernier fleuron du groupe Black Code, déjà à l’origine des success stories Orient Extrême et Kinugawa. Ils font ici confiance à Studioparisien, un des cabinet d’architectes préférés du tout-Paris, qui depuis son lancement en 2013, a déjà collaboré avec Hermès et Karl Lagerfeld. Fidèles à leur penchant pour l’épure, Laurene B. Tardrew et Romain Jourdan ont imaginé une néo-brasserie d’un luxe discret, où le blanc pur se mêle au bois blond, au rouge feutré et au cannage clair, ponctué par les touches précieuses des appliques en laiton. De quoi attirer la belle faune du faubourg Saint-Honoré plus que la clientèle en costume du quartier. Et c’est tant mieux. 

La carte : signée par le chef exécutif du groupe Hiroyuki Ishikawa, passé maitre dans l’art des nipponeries mondaines mais habilement exécutées. Plus légères et démocratiques qu’au Kinu, les petites assiettes s’enchainent et se partagent : magique tataki de Yellow Tail à la poutargue, jubilatoires crêpes fourrées végétariennes à la sauce nuoc mam, mais aussi magret grillé et assortiment de tempura crissantes. Suite des réjouissances avec des sushis et makis bien lookés et des bentos fournis et digestes au déjeuner, disponibles aussi en take-away. Un sans faute qui se prolonge -pour une fois- jusqu’au dessert, puisque Yoko a troqué la pâte de haricot rouge contre le Paris-Brest de la Pâtisserie des Rêves, et tout de même quelques mochis pour les puristes. 

 

3 Rue de la Bourse, 75002
yoko-paris.fr

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