Photographie MISAN HARRIMAN
L’OFFICIEL HOMMES : Où vous trouvez-vous en ce moment ?
OMARI DOUGLAS : Je partage mon temps entre Wolverhampton, où j’ai grandi, chez ma mère, et Londres.
L’OH : Comment est née votre vocation ?
OD : J’ai commencé à envisager sérieusement d’être acteur quand j’avais 14 ou 15 ans. L’art a toujours fait partie de ma vie. J’étais sensible à toutes ses formes. À 11 ans, j’ai pu bénéficier de formidables cours de musique, j’ai participé à des groupes, à des chorales, à des spectacles d’écoles... Mais j’étais un peu effrayé à l’idée de me consacrer pleinement à une carrière artistique, j’étais un peu intello, disons. J’ai suivi un cursus classique, j’étudiais l’allemand, la littérature anglaise, tout en continuant à pratiquer l’art dramatique, la danse et la musique. J’allais voir beaucoup de pièces, je me plongeais dans les programmes, en aspirant à y figurer un jour. Finalement, j’ai auditionné pour entrer dans une école de théâtre à Londres, l’Arts Educational Schools, pour laquelle j’ai obtenu une bourse. Mon éducation, c’était vraiment les comédies musicales. J’ai eu la chance de participer à beaucoup d’entre elles. Ma carrière a pris un autre tour lorsque j’ai rencontré des metteurs en scène qui m’ont encouragé à aller plus loin. Mon agent m’a fait lire le script de It’s a Sin,et le reste appartient à l’histoire!
L’OH : Quelles ont été vos premières réactions en lisant le scénario?
OD : Wow! Je n’avais pu lire que les deux premiers épisodes, mais ce qui m’a marqué c’était l’amitié unissant les personnages, leur vitalité, leurs ambitions. Roscoe fait montre d’une telle détermination à assumer qui il est, il m’a fait une forte impression.
L’OH : Connaissiez-vous le travail de Russell T. Davies?
OD : Je savais qu’il avait travaillé sur Doctor Who, même si je ne suis pas un fan de science-fiction. J’ai été plus marqué par Cucumber, qui a été diffusé en 2015. J’avais 5 ou 6 ans à l’époque de Queer as Folk,et je me souviens surtout de son caractère un peu scandaleux. Son écriture est incroyable, et j’