International Watch Review

Voyage au centre de la mer avec Victor Vescovo et la Omega Seamaster

Avec ses yeux couleur océan, Victor Vescovo est devenu l’incarnation du Grand Bleu, cette quête des abysses qui fascine autant qu’elle effraie. Si les montres Omega ont participé à la conquête spatiale, elles accompagnent également les aventuriers des grandes profondeurs.
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C’est l’un des paradoxes de l’histoire de l’exploration : on connaît mieux la Lune, malgré la distance de 400 000 kilomètres qui la sépare de la Terre, que le fonds des océans présent à 10 kilomètres seulement sous la surface. Mais s’il faut lutter d’un côté contre le vide intersidéral, de l’autre c’est une pression colossale qu’il est nécessaire d’affronter. Résultat, alors que douze astronautes ont posé le pied sur l’astre de la nuit entre juillet 1969 et décembre 1972, quatre hommes seulement sont parvenus à dépasser la profondeur de 10 000 m en six décennies. Les pionniers furent l’océanographe suisse Jacques Piccard et l’officier de marine américain Don Walsh. Le 23 janvier 1960, il y aura bientôt 60 ans jour pour jour, ils parvinrent à descendre à -10 916 m à bord du bathyscaphe Trieste. L’endroit retenu, la fosse des Mariannes, dans le nord-ouest du Pacifique, resta ensuite longtemps vierge de toute visite humaine et ne fut troublé que par le bref passage de rares de robots sous-marins. On peut d’ailleurs remarquer que le point le plus profond de cette zone du monde découverte en 1875, surnommé Challenger Deep, reste sujet à controverse : en 1951, des chercheurs britanniques l’avaient tout d’abord estimé à -10 900 m avant que les Russes ne le situent à -11 034 m en 1957. En 1995, une sonde japonaise releva une profondeur maximum de -10 911 m. Et si un autre robot se posa sur le fond à -10 902 m en 2009, un autre appareil enregistra peu après une valeur de -10 971 m.
Bref, le 26 mars 2012, le cinéaste-explorateur James Cameron n’était pas certain de la profondeur qu’il serait capable d’atteindre à bord de sa torpille sous-marine expérimentale.

Pendant deux heures et 36 minutes, l’engin de 8 mètres de long s’enfonça peu à peu dans l’eau noire, jusqu’au moment où Cameron vit le fond de la fosse des Mariannes surgir sous ses yeux. S’il pensa un temps avoir atteint 10 898 m sous la surface, des calculs ultérieurs réévaluèrent sa performance à -10 908 m. Pourquoi cette variation ? La technique utilisée pour effectuer les calculs de grande profondeur reposant sur les ondes acoustiques, des paramètres comme la pression de l’eau, la température ou le taux de salinité sont susceptibles de perturber les mesures. Cette incertitude alimente ainsi les débats sur le Challenger Deep dont on ne connaîtra peut-être jamais le chiffre exact, même si des modèles informatiques permettront sans doute de s’approcher de la vérité. Même à -10 908 m, le record du tandem Piccard-Walsh n’était toutefois pas battu, ni même égalé, mais l’Américain pouvait se targuer d’être le premier homme à avoir tenté cet exploit en solitaire. Entre les expéditions menées à bord du bathyscaphe de 1960 et de la torpille de 2012, près d’un demi-siècle s’était écoulé. Il ne fallut attendre que sept ans pour assister à une troisième tentative.

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Signé Vescovo

Nom : Victor Vescovo. Age : 53 ans. Nationalité : américaine. Profession : homme d’affaires-explorateur. Hobbies :  pilotage d’avion et d’hélicoptère ; alpinisme ; exploration sous-marine. Signe particulier : rêvait d’être le premier à descendre dans chacune des zones les plus profondes des cinq océans. Quel que soit le domaine, scientifique, technologique, médical, industriel, artistique, les grandes avancées ont souvent été le fait de personnages charismatiques. Avec son visage de viking, ses cheveux longs et son regard bleu comme les mers qu’il fréquente, Victor Vescovo est de la trempe de ces hommes-là.

Une fois sa réussite assurée grâce à de brillantes études (Stanford, MIT, Harvard), puis à son succès dans le monde de la finance, ce Texan qui fut également officier dans l’armée se tourna vers les sports de l’extrême. Fasciné par l’univers de la haute montagne, il devint alpiniste et se lança dans le challenge des “Seven Summits”, c’est-à-dire réussir l’ascension des plus hauts sommets de chacun des continents. Par la suite, à sa grande surprise, l’intrépide Texan se rendit compte que personne n’avait songé à appliquer ce principe à la conquête des grands fonds. Il se fit alors explorateur sous-marin, ajoutant au côté pionnier un travail de recherche et de cartographie bathymétrique dans le cadre d’un programme intitulé “The Five Deeps Expedition”. En décembre 2018, aux commandes d’un submersible conçu spécialement, il commença par atteindre le fond de l’océan Atlantique, à -8 400 m, au large de Porto Rico. Puis il enchaîna avec l’exploration de la fosse des Sandwich du Sud, dans l’océan Austral (-7 437 m), avant de s’attaquer à la fosse de Java dans l’océan Indien (-7 192 m). Si ces trois plongées habitées successives étaient déjà remarquables, elles ne représentaient pourtant qu’une sorte d’entraînement ou de répétition générale avant le défi suprême : le record absolu de profondeur. Bien évidemment, il mit le cap sur l’incontournable fosse des Mariannes, dans le Pacifique, à la tête de son équipe installée à bord d’un navire scientifique de 68 mètres, le DSSV (Deep Submersible Support Vessel) Pressure Drop. Mais le 28 avril 2019, c’est seul qu’il se glissa dans l’étroite cabine de son sous-marin, le Limiting Factor. Pendant trois heures et demie, l’engin de science-fiction s’enfonça à la verticale. Puis Victor Vescovo aperçut enfin le fond de l’océan au travers de hublots. Tandis que trois petits robots effectuaient des prélèvements, il put se repaître pendant près de quatre heures du spectacle offert par les abysses, illuminés comme en plein jour par de puissants projecteurs. S’il put observer des créatures vivantes (au moins trois nouvelles espèces furent identifiées par la suite, dont un crustacé), il découvrit également, à sa grande déception, un vestige de l’activité humaine, morceau de plastique ou de métal posé sur le fond… Mais quand arriva le moment de remonter vers la surface, vers la lumière, vers le Pressure Drop, un chiffre resta fixé dans sa mémoire : 10 928 m. Record de profondeur battu.

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La profondeur du temps

Comme lors de chaque nouvel exploit, Victor Vescovo se doutait que la performance allait être analysée, que le chiffre serait débattu, voire contesté, en raison des méthodes de calcul évoquées précédemment. Mais si les appareils mesurant la profondeur demeuraient sujet à caution, l’explorateur avait choisi pour l’accompagner dans son aventure un instrument à la précision certifiée : une montre. Une Omega Seamaster Planet Ocean Ultra Deep Professional. Pour la marque horlogère suisse, s’aventurer ainsi au cœur des océans ne constituait pas une première. Mais son président et CEO, Raynald Aeschlimann, se passionna pour le projet de Victor Vescovo au point de lui rendre visite lors de la préparation de l’expédition The Five Deeps. Entre Omega et l’aventure sous-marine, il s’agissait en effet d’une histoire ancienne puisque tout commença en 1932 avec la création d’un modèle Marine, considéré par la manufacture comme la première montre de plongée grand public. Ce fut pourtant un homme d’exception qui lui offrit aussitôt son heure de gloire : Charles William Beebe, un scientifique américain qui inventa avec Otis Barton la bathysphère, un engin submersible dont la forme sphérique devait lui permettre de résister aux terribles pressions des grands fonds. En 1930, ils franchirent une première étape en atteignant une profondeur de 245 mètres. Deux ans plus tard, alors que la montre Omega Marine venait d’être lancée, ils portèrent leur exploit à -923 mètres à bord de leur bathysphère. Mais c’est en arborant tout simplement sa montre au poignet, dans des conditions accessibles à tout le monde, que Charles William Beebe assura la renommée de son garde-temps : "J’ai porté mon Omega Marine dans l’océan Pacifique à une profondeur de 14 mètres, là où la pression est deux fois supérieure à la normale. Son étanchéité à l’eau et à la poussière ainsi que sa résistance à la corrosion représentent une véritable avancée pour les sciences horlogères", déclara-t-il en 1932.

1948 constitua une autre grande date pour Omega. Cette année-là naquit la première Seamaster, suivie neuf ans plus tard par la version Seamaster 300 spécialement mise au point pour les plongeurs professionnels travaillant en grandes profondeurs. Puis vint la présentation en 1970 d’un modèle étanche entré dans la légende de l’horlogerie subaquatique, la Ploprof, qui fut testée et choisie par le commandant Cousteau. Il ne fallut patienter qu’une seule année pour voir apparaître la Seamaster 1000, en 1971, accompagnée en 1972 de l’Omega Seamaster 120 Big Blue. "Quand Jacques Mayol battit le record du monde de plongée en apnée avec 101 mètres de profondeur, en 1981, la Seamaster 120 brillait à son poignait", explique-t-on aujourd’hui au sein de la manufacture. La Seamaster Diver 300M, lancée en 1993, s’affirma comme l’héritière directe de tous ces modèles emblématiques. Quant à l’Ultra Deep, son histoire commença en 2005 avec la divulgation de la ligne Planet Ocean. En décidant de fixer une Seamaster Planet Ocean Ultra Deep à l’extérieur de son Limiting Factor, lors de son exploit à -10 928 m, le 28 avril 2019, Victor Vescovo ajouta son nom à la longue saga subaquatique d’Omega. Et il permit à la marque d’écrire une nouvelle page dans l’histoire de l’exploration sous-marine…

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Toujours plus

Aussi fournie soit-elle, l’expérience acquise par Omega depuis 1932 dans le domaine des montres étanches n’aurait pas suffi à concevoir un modèle capable d’affronter la pression régnant à près de 11 kilomètres sous la surface sans repartir sur des bases inédites. "Concevoir une montre de plongée professionnelle a tout d’un projet de routine pour Omega, confie-t-on du côté de Bienne, en Suisse. Pourtant, nous avons dû repartir de zéro et prendre de nouveaux risques pour imaginer le garde-temps de l’expédition Five Deeps. Repoussant les limites de l’horlogerie, nous sommes parvenus à inventer une technologie pionnière qui lui a non seulement permis de remplir sa mission, mais pourra également être adaptée à la production de nouvelles montres de plongée".

En fait, ce n’est pas une, mais trois montres Seamaster Planet Ocean Ultra Deep qui accompagnèrent Victor Vescovo dans sa conquête de Challenger Deep : deux attachées aux bras robotiques du sous-marin et une troisième fixée sur l’une des sondes d’accompagnement. Trois boîtiers équipés de bracelets en polyamide avec fermeture Velcro, à l’image de ceux utilisés lors des missions lunaires Apollo. Pour réaliser ces montres de l’extrême, Omega avait choisi de faire appel aux mêmes matériaux que ceux retenus pour la fabrication du Limiting Factor. "Sa coque pressurisée en titane grade 5 a nécessité le développement d’une nouvelle technique de forgeage de pointe et d’assemblage sans soudure, expliquent ses concepteurs. Le corps de la lunette, la carrure, le fond du boîtier et la couronne ont tous été façonnés à partir de chutes de titane utilisé pour la coque du submersible. Celles-ci portent le poinçon de DNV-GL, qui certifie l’origine, les caractéristiques et la qualité du matériau".

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Comme on peut le constater en observant les photos du Limiting Factor, affronter les abysses impose des formes particulières et une épaisseur importante des différents éléments. En revanche, les ingénieurs d’Omega sont parvenus à maîtriser la hauteur de la montre qui n’excède pas 28 mm. Mais une fois encore, écoutons ceux qui ont travaillé sur ce projet chez Omega : "Le design des hublots est une étape critique de la conception d’un sous-marin. La surface extérieure de ceux du Limiting Factor a été conçue pour minimiser la pression sur les bords intérieurs du cône, là où la tension est la plus forte. À l’image de l’assemblage d’un hublot sur un sous-marin, le montage du verre saphir sur le boîtier d’une montre de plongée en eaux profondes est un moment délicat. Pour répartir au mieux les forces, nous nous sommes inspirés de ce design conique solide et avons fait appel au Liquidmetal® pour garantir un assemblage à la fois résistant et flexible du verre saphir sur le boîtier".

Cette technique de soudure innovante, pour laquelle une demande de brevet a été déposée, a permis d’éviter l’utilisation de joints en polymère, réduisant ainsi l’épaisseur du verre saphir. Comme l’on peut s’en douter, chaque étape de fabrication de la montre s’est accompagnée de nombreux tests. Ceux-ci se sont effectués à l’intérieur des laboratoires de Triton Submarines (le constructeur du sous-marin de Victor Vescovo), en Espagne, à Barcelone. Omega aurait pu se limiter aux conditions régnant dans la fosse des Mariannes, mais il fut décidé d’ajouter une marge de sécurité de 25%. Ainsi, c’est une pression de 1500 bar qui fut imposée à la montre. A 15 000 mètres sous la surface, la Seamaster Planet Ocean Ultra Deep aurait résisté… Au printemps dernier, une fois revenu sur la terre ferme, Victor Vescovo confia ses montres à la manufacture pour en contrôler les performances au lendemain d’une telle aventure. Résultat : huit tests menés sur dix jours par l’Institut fédéral suisse de métrologie (METAS) permirent à cette Seamaster de l’extrême de décrocher sans difficulté la certification Master Chronometer…

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Des matériaux high-tech pour tous

Si Omega avait attribué à la Seamaster Planet Ocean Ultra Deep de Victor Vescovo le même titane grade 5 que celui utilisé pour construire la coque du sous-marin Limiting Factor, la marque offre aussi à ses montres grand public des matériaux de pointe. Ainsi, la Seamaster Diver 300M Titanium Tantalum Limited Edition, comme son nom l’indique sans ambigüité, a proposé pour son 25e anniversaire, en 2018, une combinaison titane (pour le boîtier de 42 mm de diamètre) et tantale (pour la lunette). Deux matières synonymes de solidité et de légèreté extrêmes. Un alliage d’or, de cuivre et de palladium est venu s’ajouter pour jouer la carte du contraste sur une montre de plongée aussi raffinée que technique. A l’intérieur bat en effet un mouvement automatique Master Chronometer 8806, capable de résister à un champ magnétique de 15 000 gauss.

Même double recherche technologique et esthétique avec la Seamaster Diver 300M Ceramic-Titanium, animée elle aussi par le mouvement automatique Master Chronometer 8806 visible au travers d’un fond saphir transparent. Son boîtier de 43,5 mm de diamètre, taillé dans la céramique noire et le titane grade 5, est surmonté d’une lunette tournante unidirectionnelle également en céramique noire avec une graduation en émail blanc. Quant au cadran en céramique satinée, il est décoré d’un motif Vagues gravé au laser. Etanchéité à 300 mètres, couronne vissée, valve à hélium et bracelet en caoutchouc complètent les aptitudes subaquatiques de cette plongeuse à fort tempérament.

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Testée et approuvée par James Bond

Dans le film GoldenEye sorti en 1995, c’est une montre Omega Seamaster Professional que l’on retrouva au poignet de l’agent 007.  Grâce à elle, l’acteur Pierce Brosnan put tout d’abord bénéficier de deux fonctions n’ayant rien à voir avec l’horlogerie : un rayon laser et un détonateur télécommandé. Dans Demain ne meurt jamais (1997), la Seamaster fut à nouveau équipée d’une fonction détonateur. Dans Le Monde ne suffit pas (1999), la montre disposait d’un éclairage LED et d’un grappin miniature dissimulé dans le boîtier. Meurs un autre jour (2002) vit l’entrée en fonction d’une Seamaster Professionnal Diver 300M dotée d’un détonateur et d’un rayon laser. Dans Casino Royale (2006), la montre se fit plus classique et plus séduisante grâce à son cadran bleu. Quantum of Solace (2008) et Skyfall (2012) laissèrent une Planet Ocean 600M exprimer toute son élégance, tandis que Spectre (2015) vit Daniel Craig sauver le monde en arborant une Aqua Terra.

Une telle complicité entre James Bond et ses montres Omega méritait bien la sortie il y a quelques semaines d’une valise globe-trotter spéciale proposée en édition limitée de 257 exemplaires, abritant deux modèles Seamaster Diver 300M estampillés 007. L’un en acier avec lunette en céramique noire et bracelet en caoutchouc, l’autre en or jaune 18 carats. Toutes deux disposent d’un cadran noir orné de la célèbre spirale évoquant la course d’une balle tirée par notre héros. Animées par des mouvements automatiques Master Chronometer Calibre 8807/8807, ces montres peuvent être portées sur des bracelets métalliques ou NATO. Sans doute pour s’adapter aux différentes missions de James Bond.

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Rendez-vous en avril

A ce propos, on ignore encore quel sera l’objectif dévolu à 007 dans le prochain opus de sa saga puisque le film Mourir peut attendre ne sortira qu’en avril prochain. En revanche, la montre qu’il portera est déjà connue. Il s’agit d’une Omega Seamaster Diver 300M Edition 007 dont le boîtier en titane affiche un diamètre de 42 mm. Fidèle à l’esprit de la collection, elle est animée par un mouvement automatique Co-Axial Master Chronometer 8806. Particularité de cette nouvelle pièce, elle a été conçue en concertation avec les producteurs du film, mais aussi avec l’acteur lui-même. C’est Daniel Craig qui a suggéré l’idée d’un look militaire, matérialisé par un bracelet NATO à rayures marron foncé, beige et gris. La montre pourra toutefois être également portée sur un bracelet à mailles en titane. La séduction de cette montre émane en grande partie de son cadran. Réalisé en aluminium, sa couleur brune évoque la patine que prennent avec le temps certaines montres anciennes. Au dos du boîtier figurent des inscriptions comme sur une véritable montre militaire : 0552 est un code utilisé par la Marine, 923 7697 désigne une montre de plongée, la lettre A signifie que la montre est équipée d’une couronne vissée, 007 ne nécessite pas d’explication supplémentaire et le chiffre 62 fait référence à l’année de production du tout premier film de la saga, James Bond contre Dr No, lorsque l’agent secret plongea pour la première fois dans le grand bain du cinéma.

Et puisqu’il encore question de “plonger”, précisons que Victor Vescovo a mis un terme à son expédition The Five Deeps le 24 août dernier. Ce jour, il a atteint le Molloy Deep, point le plus bas de l’océan Arctique, à 5 550 m sous la surface. Presque une simple balade pour un explorateur qui en neuf mois aura découvert nombre de nouvelles espèces et accumulé quantité d’informations sur les abysses. Sa montre Omega au poignet, l’heure est maintenant venue pour lui de mettre sac à terre. Mais pour combien de temps ? Réponse sans doute bientôt…

Par Hervé Gallet
 

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