#DiorChinUp : le discours puissant du mannequin new-yorkais Dilone à l’occasion du 8 mars
Dans le cadre de son programme #DiorStandsWithWomen et #DiorChinUp lancé en septembre 2020, ayant pour objectif de soutenir et donner la parole à des femmes hors du commun, Dior dévoile le second volet de sa campagne à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes ce lundi 8 mars. Après Cara Delevingne, Parris Goebel, ou encore Paloma Elsesser, en septembre dernier, la maison de l’Avenue Montaigne propose une nouvelle série de portraits et de témoignages de femmes passionnées, qui toutes, à leur manière, relèvent la tête et cherchent à avoir un impact sur le monde.
Toujours aux côtés de Charlize Theron, avec qui la maison soutien le programme éducatif Charlize Theron Africa Outreach Projet, Dior donne cette fois la parole à Natalie Portman, Kim Yuna, India Mahdavi, Yara Shahidi, Li Bingbing, Leïla Slimani et Dilone. Mannequin ayant foulé les podiums de Victoria’s Secret, Marc Jacobs, Louis Vuitton ou encore Fendi, cette dernière est une New-Yorkaise issue d'une grande famille. Aujourd’hui, elle utilise #DiorStandsWithWomen et #DiorChinUp pour parler de ce qui compte, comme la cause Black Lives Matter, le droit de vote et les droits des communautés LGBTQIA+.
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"Que ce soit dans l’industrie du cinéma ou du mannequinat, il y a comme une date de péremption, après laquelle une femme perd sa valeur", explique-t-elle dans son témoignage, ultra puissant évoquant non seulement les enjeux féministes, mais aussi le privilège blanc et le racisme. "J’ai l’impression qu’on attend beaucoup des femmes. Pour trouver un équilibre entre rester fidèle à moi-même, être sincère et cultiver ce charme, tout en sentant ce regard qui pèse sur moi, on doit sans cesse faire le point", souligne le top, en offrant ainsi les clés afin de s’engager dans la lutte féministe tout en éviter les écueils de "performance."
"Est ce que je suis fidèle à moi-même ? Ou est-ce que je suis le produit de ce que la société veut que je sois ? C’est très difficile. Je pense que pour rester authentique, il faut constamment faire le point avec soi-même. Pour qui je fais ça si ce n’est pour moi ?" ajoute-t-elle avant de s’engager sur le sujet du privilège blanc, tout en questionnant ses propres privilèges. "Je trouve que les mannequins qui ont la peau noire ou de couleur doivent encore surmonter des obstacles si elles veulent bénéficier des mêmes opportunités que les personnes blanches. C’est important pour moi d’avoir conscience du privilège que j’ai, d’avoir ma couleur de peau. Même si je peux dire ce que je pense, je veux aussi attirer l’attention sur le fait que, bien sûr, il est possible que je ne sois pas traitée aussi bien qu’une personne blanche, mais il y a des personnes qui sont encore moins bien traitées que moi, et ce sont les personnes noires." Et de conclure : "Je pense que le meilleur moyen pour une femme de rester optimiste, c’est d’assumer ce qu’elle est. Le bien le moins bien, ses défauts, tout. Peu importe ce que la société considère comme imparfait, il faut s’assumer et oser dire ‘C’est comme ça que je suis !’"
Grâce à ces nouveaux témoignages, la maison Dior poursuit son action avec CTAOP, fondation de Charlize Theron créée en 2007 afin de soutenir un réseau d’organisations éducatives agissant auprès de la jeunesse des pays d’Afrique subsaharienne pour les encourager à préserver leur santé et révéler leur potentiel.
Pour rappel, Dior s’est précisément engagé dès la première série de portraits #DiorStandsWithWomen et #DiorChinUp à financer les études universitaires de jeunes gens sélectionnés pour le programme CTAOP Youth Leaders Scholarship, en partenariat avec UCLA Center For World Health and Studytrust. Un programme destiné à accompagner les études des "leaders" de demain, qui se révèlent être le plus souvent des jeunes femmes saluées pour leur implication et leur engagement total dans leurs communautés locales.
Malgré la situation sanitaire mondiale, particulièrement grave en Afrique du Sud, l’attribution de ces bourses suit son cours. Très vite, elles permettront de couvrir pendant 4 ans l’ensemble des frais de scolarité, d’hébergement, de restauration, d’achat de livres et d’ordinateurs, de déplacements ainsi que le financement d’un tutorat individuel et d’une formation au leadership d’une quinzaine d’étudiants.