Akillis : retour sur une décennie de joaillerie explosive
Caroline Gaspard aime cultiver les contrastes et les ambivalences. Quitte à ne rien faire comme tout le monde. Le succès mondial de sa jeune maison de joaillerie lui donne raison: pendentifs en forme de balles ou de barillets de revolver, bagues qui reproduisent les dents acérées d’un piège à loup, bracelets sinueux qui évoquent la mue et la dangerosité du python: le mièvre n’a pas sa place dans ces collections qui ont la couleur du caractère.
La soirée célébrant les 10 ans d’existence de la maison Akillis s’est déroulée au Palais de Chaillot. Un vaste jeu de miroirs reflète à l’infini la Tour Eiffel qui s’embrasse autour des tables dressées sous l’œil attentif de Cyril Lignac. Un florilège de stars a fait le déplacement : Bar Refaeli, Alice Taglioni, Tomer Sisley, Cecile Cassel et Melanie Thierry entourent la créatrice française qui a réservé plusieurs surprises à ses invités : notamment un défilé délicieusement sacrilège, conjuguant hard rock, mannequins à peine vêtues de cuir façonné par Jean-Claude Jitrois et feux scintillants d’une joaillerie hors norme. Autre surprise, la présentation d’une collection de haute joaillerie qui fait la part belle aux teintes ensorcelantes de somptueuses tourmalines Paraïba et aux savoir-faire des ateliers français. Un final volcanique qui couronne une signature audacieuse, entièrement dédiée aux femmes qui ont choisi de vivre leur vies comme elles l’entendent : avec intensité.