Joaillerie

Ole Lynggaard célèbre ses 60 ans !

Le point d'orgue dans l'univers enchanteur d'Ole Lynggaard Copenhagen chaque année est spéciale en soi. Mais cette année particulière, celle du 60e anniversaire de la marque de bijoux danoise, transcende toutes les autres années par sa brillance et sa signification. C'est une étape importante qui célèbre l'héritage de l'artisanat et de la créativité et qui marque le début d'une année remplie d'événements et de célébrations.
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Les festivités se caractériseront par des célébrations inattendues et sans précédent dans le domaine de l'art et de la mode. Il y aura la présentation des nouvelles collections Funky Stars et Evil Eye, de nombreuses célébrations élégantes dans le Domaine Hellerupvej, près de Copenhague et une exposition sur leur histoire de famille. Comme point culminant de cette année anniversaire, Charlotte Lynggaard et sa talentueuse fille Sofia Lynggaard Normann ont créé une collection de robes couture cousues main. Chacune de ces robes est imprégnée d'une magie, d'une créativité et d'un savoir-faire qui sont un véritable hommage à l'héritage d'Ole Lynggaard.

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L’UNIVERS D’OLE LYNGGAARD

Gentle reminder : Ole Lynggaard fonde la société en 1963 au Danemark après avoir parcouru le monde. Il revient de ce périple avec des centaines de croquis faits à la main et d’idées pétillantes. Depuis lors, la bijouterie a créé une variété de concepts intemporels. Au cœur de la marque, il y a cette famille passionnée et animée par la créativité, le savoir-faire et la joaillerie fine. La fille d’Ole, Charlotte Lynggaard, est la conceptrice et directrice artistique de la marque, tandis que son fils, Søren Lynggaard, endosse le rôle de CEO. Ensemble, ils perpétuent les traditions du design danois, avec l’appui de la troisième génération Lynggaard. Chaque bijou est conçu par Ole et Charlotte, inspiré par la nature et fabriqué à la main par des maîtres orfèvres dans leur propre atelier danois. Les collections les plus prisées de la marque ont pour noms Shooting Stars, Lotus, BoHo, Elephant et Snakes. Ces collections témoignent du savoir-faire et de la créativité de la marque et rendent hommage à la beauté de la nature.

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ROBES HAUTE COUTURE

Pour célébrer cette occasion spéciale, Charlotte et sa fille Sofia ont conçu un éventail de robes haute couture cousues main qui seront exposées avec les superbes bijoux de la marque. Ces robes sont fabriquées à partir de tissus naturels de la plus haute qualité, cousus main par des maîtres-tailleurs. Elles sont ornées d’œuvres d’art réalisées à la main et présentent des motifs faits eux aussi à la main et appliqués à l’aide de techniques d'impression sur textile naturel. Chaque robe racontera sa propre histoire mêlant inspiration, dévouement et de nombreuses heures de peaufinage. "Je collectionne différents types de tissus, de dentelles et d’autres textiles depuis longtemps. Ma grand-mère maîtrisait bien la machine à coudre et m’a donné beaucoup de pièces différentes. J’ai toujours eu une passion pour la confection de vêtements. En fait, avant de décider de créer des bijoux, je voulais être styliste. D’ailleurs, je confectionne toujours des robes: lorsque des occasions spéciales se présentent, j’imagine la façon dont je veux paraître ce soir-là et j’amène le croquis chez le couturier pour qu’il réalise le vêtement."

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L’OFFICIEL : L’artisanat est manifestement une affaire de famille. Est-ce juste votre grand-mère qui vous a inspirée pour la couture ou encore quelqu’un d ’autre ?

CHARLOTTE LYNGGAARD : Ma mère aussi. Quand j’étais petite, elle portait déjà de superbes tenues. Nous avions toujours des magazines à la maison tels que L’OFFICIEL et Vogue, que j’aimais feuilleter. J’ai été élevée avec l’idée qu'il vaut mieux avoir moins de choses, mais des choses de qualité. Comme les robes spéciales de ma grand-mère et de ma mère. La production de masse me rend très triste. Je veux me battre pour préserver l’artisanat et montrer aux jeunes toute sa particularité. En achetant quelque chose - que ce soit un meuble, un vêtement ou un bijou -, nous devons prendre conscience de tous les efforts et de toute l’atten- tion que cette chose a nécessités. Tout nous semble aller de soi. Nous achetons, jetons et achetons autre chose. Il faut réfléchir au cheminement d’un produit. Ça peut même concerner la nourri- ture. Nous mangeons un avocat, mais nous n’avons pas conscience du voyage qu'il a dû effectuer pour arriver chez nous.

L’O : Vous ambitionniez d’être styliste. Quand avez-vous réalisé que vous vouliez finalement créer des bijoux ?

CL : C’était à un moment où j’assistais à de nombreux défilés de mode à Paris. Je me suis dit : si je m’implique dans l’entreprise, j’aurai davantage de place pour déployer mes ailes et faire les choses que j’aime. J’avais environ 23 ans et je me souviens encore très bien à quel point c’était difficile de concevoir une première collection. Les choses devenaient soudainement bien plus sérieuses ! Heureusement, j’ai maintenant plein d'idées et je ne suis jamais rassasiée.

L’O : Le constat est-il le même pour votre fille et sa première collection ?

CL : Oui, j’y pense beaucoup maintenant qu’elle planche sur sa première collection. C’est désormais à son tour.

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L’O : Est-ce qu’elle suit vos traces ?

CL : Bien qu’elle soit douée pour le travail créatif, qu’elle collabore depuis un certain nombre d’années maintenant et qu’elle propose sa première collection l’an prochain, on ne sait jamais. Elle est jeune, peut-être aura-t-elle soudain l’envie de faire quelque chose de complètement différent. Mais nous nous ressemblons fort. Ce qui peut parfois être un problème. Comme toute jeune fille, elle veut naturellement prendre son envol. Cela ne change rien au fait qu'il est très heureux que nous nous entendions si bien.

L’O : Comment est la vie au Danemark ?
CL : J’aime être entourée par la nature, la mer, la lumière et la liberté. Nos familles sont très importantes. Nous recherchons un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée. Je veux être la meilleure maman en organisant des dîners pour ma famille et les amis, mais je veux aussi être une bonne styliste et une bonne patronne pour mon personnel. Beaucoup de gens essaient de trouver cet équilibre au Danemark. Il y a aussi beaucoup de créativité. De nombreuses idées fantastiques ont germé ici. Nous sommes connus pour une certaine forme d’artisanat discret. Mon père disait toujours : le Danemark est un pays formidable, mais c’est bien de voyager beaucoup pour revenir et s’en rendre compte. Comme il l’a fait.

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L’O : Vous aimez réaliser des compositions florales, cuisiner, peindre, faire de la couture et bien sûr des bijoux... Y a-t-il encore des métiers que vous n’aimez pas pratiquer ?

CL : (Rires) Je ne pense pas. Mon plus gros problème, c’est le temps. J'aimerais avoir plus de temps pour peindre plus souvent, faire de la couture et concevoir des bijoux... Mais le nombre d’heures est limité dans une journée. J'aime faire des choses avec mes mains. Je trouve fascinant de pouvoir laisser libre cours à son imagination pour créer des choses avec un bout de tissu et ensuite les porter.

L’O : Quels sont vos fantasmes lorsque vous confectionnez une robe dans votre atelier ?

CL : Je pense souvent à "la femme" en général. Heureusement, j’ai beaucoup d’inspiration car je suis entourée de nombreuses belles femmes d’âges différents. Parfois, je pense aux femmes d’une autre décennie. Et bien sûr, je pense au résultat final : comment la robe et les bijoux seront portés le jour de l’anniversaire en juin par le bon modèle. En même temps, j’ai un peu peur. J’ai de grands rêves, mais un temps limité. Je ne pense pas que certaines robes seront prêtes à temps. En fin de compte, je dois garder en tête que cela reste un processus incessant. Certaines robes pourraient aussi être présentées en primeur dans le musée en novem- bre et d’autres utilisées pour la première fois pour une campagne photo.

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L’O : Certaines robes ont finalement été "retournées". Comment avez- vous eu cette idée ?

CL : Par accident ! Nous avons d’abord créé les robes avec une toile, une sorte de tissu d’exercice, et finalement nous l’avons trouvé trop beau pour ne pas l'utiliser. Parfois, les choses arrivent par hasard.

L’O : Les bijoux portent tous une sorte de "message secret" comme les initiales de la personne qui a conçu le joyau. Est-ce la même chose pour les robes ?

CL : Pas pour les robes que nous créons actuellement, mais bien pour de nombreuses robes conçues pour des occasions spéciales et que j'ai à la maison. Par exemple, il y en a une sur laquelle j’ai cousu une croix d’ivoire antique. D’autres robes peuvent avoir quelque chose de ma grand-mère, comme un morceau de dentelle. Elles portent ainsi une histoire supplémentaire.

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L’O : Le 60e anniversaire est marqué par des festivités, de nouvelles collections, une exposition et de la couture. Y a-t-il autre chose à quoi nous pouvons nous attendre ?

CL : Nous travaillons sur un grand livre de famille avec tous les bijoux et notre histoire, mais je ne sais pas s’il sera achevé à temps. Nous y travaillons depuis un certain temps, mais nous continuons à trouver de nouvelles choses. Cette semaine, j’ai rampé dans la poussière du grenier de mon père et j’ai retrouvé des choses fantastiques. Comme ces dessins de Paris, des livres de son époque sur New York et ses vieux passeports avec lesquels il voyageait. C’est tellement chouette qu’il ait gardé toutes ces choses. Il a même gardé tous ses visas pour travailler à l’étranger. C’est bouleversant de retrouver des souvenirs encore et encore. La fille de Søren, Emeli, a déclaré hier : "J’ai hâte de voir l’exposition et de découvrir de nouvelles choses sur notre famille."

L’O : La société a désormais 60 ans. Comment voyez-vous l’avenir d'Ole Lynggaard ?

CL : Nous allons continuer, en tant qu’entreprise familiale, à faire ce que nous faisons. Et j’espère que dans ce monde étrange et fantastique, nous pourrons perpétuer les belles formes d'artisanat et les transmettre à la prometteuse prochaine génération.

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