Sarah Madeleine Bru explore les frontières du blanc

Depuis ses débuts, Sarah Madeleine Bru puise son inspiration dans l’inattendue beauté de la nature. Ainsi en observant l'océan, son œil s'est arrêté sur l'écume que déposent les vagues sur le sable : et si ce phénomène devenait éternel, materialisée par des diamants ? Ceux-ci s'affichent sous forme de coussins irréguliers taillés à la main au 18e ou 19e siècle, mais aussi de manière plus actuelle comme une écume de diamants brillants, qui habillent un coquillage ou un pétale en platine blanc recyclé ou en or jaune 18 carats.

De son côté, la perle blanche, ronde ou keshi, s’impose comme une évidence : de tailles et formes différentes, créées par l’huître sans intervention humaine, elles proviennent d’une ferme indonésienne respectueuse de l'environemment. Les pièces sont ensuite fabriquées à Londres avec des matières premières locales. Et pour ce faire, la créatrice s'est entourée de Nat, un chasseur de pierres qui parcourt les plages écossaises. Ensemble, ils ont par exemple choisi un large morceau de marbre d’Iona, une rareté provenant d’une petite île au large de l’Isle of Mull. Il s'agit plus précisément d'un cabochon en forme de poire, taillé par un lapidaire londonien, qui composera un collier également composé d'une tranche d'agate blanche aux coutours bruts.