Le nouveau tatouage d'Ariana Grande fait polémique
Malgré les récentes discussions sur l'appropriation culturelle dans la culture pop, les célébrités semblent encore avoir du mal à comprendre le problème. Selon Ariana Grande, elle a été la dernière victime des réseaux sociaux cette semaine, car elle a été critiquée pour s'être fait tatouer un Kanji japonais. Le tatouage était initiallement destiné à célébrer sa nouvelle chanson 7 Rings mais elle s'est retrouvée avec l'inscription "barbecue à la japonaise".
En réponse, Ariana Grande a utilisé Twitter pour s'exprimer en écrivant «Que voulez-vous que je fasse ? Cela a été fait par amour et reconnaissance. Que voulez-vous que je dise?» Plutôt que de s'excuser pour avoir porté atteinte à l'identité personnelle d'une communauté dont elle ne fait pas partie, Grande a plaidé l'ignorance, mais à quel moment ne fera-t-elle plus l'idiote ?
Plutôt que d'assumer son erreur, Grande a lancé une série de tweets, retournant les propos des haters, en écrivant "Que voulez-vous que je fasse? Vraiment. Y-a-t-il une différence entre appropriation et appréciation ?"
Bien que cette tactique ne soit pas nouvelle, Grande utilise sa propre sensibilité et sa passion pour la culture japonaise pour se défendre en disant qu'il s'agit non seulement d'art corporel, mais également un moyen pour vendre des produits sur son site internet. En cherchant à tirer profit d'une autre culture, Grande souhaite montrer à ses fans que son facteur "cool" est plus important qu'une culture entière d'identités personnelles.
Après avoir affirmé ne pas savoir que c'était une mauvaise idée de faire un tatouage dans une langue qu'elle ne maitrisait pas,, Grande s'est défendue «Mes fans japonais ont toujours été enthousiastes lorsque j'écrivais en japonais ou portais des dictons japonais sur mes vêtements».
Dans une autre réponse supprimée depuis, Grande écrit: «Personne ne tient compte d'autres sentiments que les siens. C'est vraiment dommage.», et ajoute : «Je ne sais même pas pourquoi je parle encore de ça.» À ce stade, nous non plus.