AMI fait son cinéma à Cannes

On savait grandissante sa passion pour le monde du 7ème Art, et irrépressible, son envie d’en être. Alexandre Mattiussi ne s’en est jamais caché : au delà de la mode, il rêve de cinéma ! Et les deux sont pour lui intimement liés. Pas plus tard que l’an dernier, alors que la maison AMI présentait au Festival de Cannes sa dernière coproduction en date, Niki, premier long-métrage de Céline Sallette sélectionné dans la catégorie Un Certain Regard, l’entrepreneur et créateur parisien justifiait déjà cette relation très particulière : "Passionné oui, mais en aucun cas cinéphile ! J’entretiens avec le cinéma le même rapport qu’avec la mode, très intuitif, presque candide. Je ne cherche pas à devenir un expert. Le cinéma a toujours été pour moi un art 'suprême', c’est lui qui m’a permis de m’évader. Il me fascine, me touche, m’embarque."

Et pourtant ! Voici qu’il gravit cette année une nouvelle marche du tapis rouge, en devenant partenaire principal de La Semaine de La Critique, avec la remise d’un Grand Prix AMI Paris qui sera décerné par un jury international à l’un des sept films en compétition. Une place de choix que l’on dirait faite pour lui, puisque cette section du Festival soutient depuis 1962 la jeune création du cinéma mondial, en mettant à l’honneur les premiers et seconds films de réalisateurs émergents, dont la plupart sont devenus depuis de grands réalisateurs. 

Une programmation très sélective faite de 13 courts et de 11 longs métrages, à découvrir du 14 au 22 mai prochain, à l’Espace Miramar. La pression monte et les choses se précisent pour celui qui disait encore il y a peu "Cannes, il faut y aller sans penser à la compétition, avec ses propres moyens et une bonne énergie."