#TBT : Barbra Streisand et Elliott Gould
Montagnes russes. Ils se rencontrent à Broadway en 1962. Elle a 19 ans, lui 23, et ce sont des stars en devenir, très drôles mais avec des caractères déjà explosifs. Ils se marient l’année suivante alors que le premier album de Barbra est en tête des charts. C’est le début de la gloire absolue pour l’artiste : cinquante millions d’albums et de singles vendus dans le monde, deux oscars (meilleure actrice pour Funny Girl, meilleure réalisatrice pour Yentl), dix grammy awards, cinq emmy awards, neuf golden globes, etc. Elliott Gould va être très vite surnommé “Mr Streisand”, ce qui ne l’enchante guère. Plus tard il décrira le chaos de son mariage comme un “lit de lave”. Chaud bouillant.
Bingo. Au moment où ils se séparent puis divorcent, en 1971, après la naissance de leur fils Jason, la carrière d’Elliott décolle enfin avec le légendaire M.A.S.H. en 1970, puis avec le rôle du détective Philip Marlowe dans le cultissime néo-film noir Le Privé, toujours de Robert Altman. En 2018, le millennial en surchauffe devant Netflix le connaît surtout en tant que Jack, le père pince-sans-rire de Ross et Monica Geller dans Friends. Ou encore comme le vieil excentrique Reuben Tishkoff de la série des Ocean Eleven. Ironique quand on pense que le jeu est un des ses très vilains défauts dans la réalité.
Barbra encore. En novembre 2018, Barbra (qui est remariée depuis 1998 avec l’acteur James Brolin) vient de sortir un album, Walls, un brûlot contre l’administration Trump, car la colère contre Potus 45 la garde éveillée la nuit. Le single Don’t Lie to Me est d’ailleurs un hymne anti-fake news. Si elle a cloné son chien bien-aimé Samantha l’année dernière, et même si Lady Gaga a repris son rôle de 1976 dans Une étoile est née, il est une évidence : il n’y en aura jamais deux comme Miss Streisand.