Pamela Anderson éblouit dans la bande-annonce "The Last Showgirl" de Gia Coppola
Alors que le rideau s’apprête à se lever sur "The Last Showgirl", le monde retient son souffle, prêt à applaudir le retour tant attendu d’une légende qui n’a jamais cessé de croire en sa lumière intérieure : Pamela Anderson.
C’est une renaissance hollywoodienne qui s’écrit sous les feux de la rampe. Gia Coppola dévoile enfin la bande-annonce tant attendue de The Last Showgirl, où Pamela Anderson incarne Shelley, une showgirl vétéran de Las Vegas face à un tournant crucial. Plus qu’un simple drame, ce film explore les thèmes de l’identité, de la réinvention de soi et des adieux déchirants à une carrière. À travers les néons scintillants de Sin City, Gia Coppola capture la mélancolie des rêves qui s’étiolent, tout en mettant en lumière la force intemporelle d’une femme qui refuse de s’effacer.
L’intrigue nous entraîne dans les coulisses du déclin de Shelley, interprétée par Pamela Anderson avec une intensité qui a déjà enflammé les critiques. Entourée d’un casting cinq étoiles – Kiernan Shipka et Brenda Song dans les rôles de jeunes danseuses prometteuses, Billie Lourd jouant sa fille et Dave Bautista campant un ex-amant devenu manager – Pamela Anderson brille comme jamais. Jamie Lee Curtis, en confidente et serveuse attachante, livre également une performance décrite par Variety comme une véritable "force de la nature".
Après une première ovationnée au Festival international du film de Toronto (TIFF), où des murmures autour d’une possible nomination aux Oscars ont commencé à émerger, The Last Showgirl est prêt à envoûter les spectateurs lors de sa sortie limitée à Los Angeles le 13 décembre prochain, avant une diffusion nationale aux États-Unis en janvier 2025. En Belgique, la date de sortie du film n’a pas encore été précisée.
Un retour triomphal pour une icône d’hier et d’aujourd’hui
Pamela Anderson, éternelle égérie d’Alerte à Malibu, revient ainsi sur grand écran après une absence de six ans depuis son caméo dans le reboot de 2017. Ce rôle marque un véritable tournant pour l’actrice, qui n’a jamais eu peur de déconstruire son image publique. Lors de la conférence de presse au TIFF, elle confiait : "Une grande partie de ma carrière a reposé sur mon physique. Aujourd’hui, il s’agit de me redécouvrir, de ne pas être définie par ce que les autres attendent de moi, mais par ce que je choisis d’être."
Ce voyage introspectif est également visible dans ses choix récents, qu’il s’agisse de son activisme passionné pour la cause animale ou de son entrée dans le monde de la beauté avec Sonsie Skin. Lancée plus tôt cette année, cette marque de soins pour la peau prône une beauté naturelle, reflétant l’évolution personnelle de Pamela Anderson – qui ne se maquille désormais plus lors d’événements publics – vers l’authenticité et la simplicité.
Une nouvelle vision du glamour hollywoodien
Avec The Last Showgirl, Gia Coppola ne se contente pas de raconter une histoire – elle redéfinit ce que signifie être une star dans un monde qui privilégie la jeunesse et la nouveauté. Pamela Anderson, à 57 ans, prouve qu’elle est toujours une force artistique à part entière, capable d’évoquer la vulnérabilité et la puissance en une seule scène.
Au-delà des strass et des paillettes de Las Vegas, ce film est une lettre d’amour à toutes les femmes qui osent se réinventer, à tous les âges, et dans toutes les circonstances. Pamela Anderson, plus radieuse que jamais, incarne cette renaissance avec une grâce qui pourrait bien lui valoir une place dans l’histoire des Oscars.
