Staycation : passez la nuit à L'Opéra
En l’absence de musées et de restaurants, c’est le moment de partir à la découverte des multiples beautés de la ville lumière. A pied, au fil des rues, le nez en l’air pour ne rien manquer de l’élégance des façades des immeubles et des monuments. Avant de rentrer pour une soirée cocooning à votre hôtel. Ca tombe bien, le Sofitel Scribe vient de s’offrir un lifting… et il est ouvert.
Depuis plus d’un siècle et demi, cet établissement érigé à deux pas de l’Opéra de Paris est l’un des fleurons de ce quartier vibrant du centre de la capitale. Une adresse mythique idéale (en temps normal) pour visiter Le Louvre, sortir au théâtre et faire du shopping sur les Grands Boulevards…C’est l’équipe parisienne de Wilson Associates sous la direction artistique de Tristan Auer qui a été chargée de la métamorphose du Scribe. Une rénovation dans l’esprit parisien qui vient de se terminer après deux ans de travaux. « Cette adresse typiquement parisienne fait la synthèse d’éléments qui incarnent l’identité de Paris souligne le directeur artistique. L’art, l’histoire, une certaine sophistication décomplexée, un luxe discret mais assumé. » A travers le choix des matières, des colleurs, c’est un récit artistique que Tristan Auer et son équipe ont voulu conter « en définissant un vocabulaire de formes et de couleurs qui saura traduire en toute subtilité la relation entre le voyage et la découverte, le confort d’une résidence privée et le plaisir de se voir accueilli dans un grand hôtel qui a su préserver sa confidentialité tout au long de son histoire. » Pour Béatrice Schopflin, Directrice Générale de l’établissement, « Le Scribe n’est pas seulement une destination éphémère pour les voyageurs du monde entier, nous l’avons imaginé pour qu’il redevienne aussi un lieu incontournable pour les Parisiens. »
Clins d’œil à l’histoire
Difficile, quand on s’attaque à une institution comme le Scribe, de ne pas s’inspirer des temps forts qui ont constitué son histoire. L’hôtel ayant été choisi, dès 1863, pour servir de siège au fameux Jockey Club, version parisienne des clubs anglais du 19ème siècle, Wilson Associates et son directeur artistique ont fait le choix de recréer l’esprit d’exclusivité d’un men’s club (convivialité, raffinement) en lui associant, par contraste, une touche de sensualité et de sensibilité féminine. Créant ainsi un subtil équilibre dans une décoration lumineuse.
On retrouve dans les chambres, tous les codes de l’appartement parisien haussmannien : cheminée, moulures, bas lambris. Imaginées en paravent, les têtes de lit habillées d’un tissu aux motifs floraux et animaliers signé Dedar créent une ambiance cosy, enveloppante. Le dressing ouvert fait référence aux grands magasins tout proches et le téléphone en bakélite est un clin d’œil aux années 30. La couleur est ici partout présente, par touches impressionnistes dans les objets comme ces luminaires en verre de Murano ou plus présente dans la salle de bains dont le plafond est à l’image de celui peint par Chagall à l’Opéra Garnier…On aime tout particulièrement la magnifique table basse dessinée par Tristan Auer et réalisée par Fabienne Lhostis, spécialisée dans la technique ancestrale japonaise de la céramique Raku.
Au restaurant Rivage qui déploie ses tables sous une superbe verrière qui a accueilli il y a plus d’un siècle la première séance de cinéma des frères Lumière, la carte signée par le chef Alexandre Willaume, regarde clairement du côté de la mer et des rivages de la Méditerranée. Comme la salle du restaurant, le Bar du Scribe qui trône au cœur de l’hôtel, attend des jours meilleurs pour pouvoir accueillir ses hôtes de passage et les Parisiens habitués au comptoir en demi-lune ou confortablement installés dans un fauteuil Club…Tout l’art de vivre parisien sur quelques dizaines de mètres carrés.
Renseignements :
Sofitel Le Scribe Paris Opéra, 1 rue Scribe 75009 Paris. Tél. 01 44 71 24 24.