Un palace à Chamonix
Après une « saison blanche », les stations de sports d’hiver vont rouvrir leurs remontées mécaniques dès le début décembre. L’occasion de filer du côté de Chamonix et ses grands espaces. En séjournant à l’Hôtel Mont-Blanc, un incontournable de la station.
Il y a des établissements hôteliers dont l’histoire est intimement liée à celle de leur ville. Le Mont-Blanc est de ceux-là puisqu’il accompagne depuis 1849 le développement de ce petit village alpin devenu, en deux siècles, la Mecque des sports de montagne. Trônant en plein cœur de Chamonix, entouré d’un vaste jardin où la grande piscine chauffée exhale sa vapeur sur le blanc de la neige, l’Hôtel Mont-Blanc affiche une allure de solide demeure montagnarde. Joli contraste avec l’intérieur qui a récemment été entièrement repensé par Sybille de Margerie. Avec la célèbre architecte d’intérieur qui a marqué de son style quelques bijoux de l’hôtellerie française et internationale (Le Cœur de Megève, Le Cheval Blanc Courchevel, Le Sofitel Old Cataract à Assouan…) on pouvait s’attendre à une décoration qui prenne le contre-pied de l’esprit montagnard classique. Et l’on est pas déçu en pénétrant dans le lobby de l’Hôtel Mont-Blanc. C’est un univers poudré qui nous accueille. Beaucoup de blanc, du bleu, des matières chaleureuses, du velours et du marbre…Les parties communes affichent ainsi la couleur : 5 étoiles tendance palace… Dans les chambres, la décoratrice a dessiné un mobilier contemporain qui flirte élégamment avec des couleurs rassurantes et d’épais tapis pour une atmosphère de cocon lumineux. Et lorsqu’elle utilise le bois pour habiller la superbe suite Penthouse nichée sous les toits, c’est sous forme de panneaux blonds et lisses qui renvoient la lumière tout en douceur. Rien à voir avec la version autrichienne du style montagnard cosy…
Parce que, malgré le confort des lieux, l’envie vous prendra bien sûr d’aller goûter les frissons d’une descente en poudreuse du côté des Grands Montets (c’est quand même ici qu’on a testé les premiers monoskis importés des US dans les années 70…), vous apprécierez les services fournis par l’hôtel. Celui-ci étant idéalement situé et permettant de découvrir la station à pied, une navette est mise à la disposition des hôtes pour rejoindre le départ des remontées mécaniques.
L’après-ski commencera par un moment de détente ou un soin au Spa by Clarins avant un dîner de spécialités alpines signé par le chef Mickey Bourdillat à la table du restaurant Le Matafan. « Je propose une cuisine qui retourne à l’essentiel, à la fois fine et goûteuse, avec toujours un clin d’œil à la gastronomie locale » précise le chef. On n ‘hésite pas à le suivre pour apprécier un séjour tout en raffinement et élégance.
