La Fondation Prada s’expose à Shanghai
Plus d’une trentaine de peintures et sculptures déroulent le récit d’une époque portée par l’enthousiasme de l’après-guerre et de la paix retrouvée. Tout est à reconstruire. Plus rien ne sera jamais comme avant. L’industrialisation dicte de nouvelles règles économiques et sociales, faisant naître des théories et engagements politiques dans lesquels auteurs, cinéastes et artistes s’impliquent de façon radicale. Rome fut ainsi l’un des lieux phares de cette effervescence intellectuelle où le discours s’interroge sur comment réconcilier vie collective et expérience individuelle, abstraction et militantisme politique, art et science. La ville éternelle accueille alors de nombreux artistes et intellectuels tels Robert Rauschenberg, Cy Twombly. En 1951, la naissance du groupe Origine – fondé par Alberto Burri, Giuseppe Capogrossi, Ettore Colla et Mario Ballocco – porte une voix nouvelle, encline à rejeter les effets décoratifs de l’art abstrait et réduire la couleur à sa plus simple fonction. Les membres d’Origine revendiquent “le besoin d’une vision rigoureuse, cohérente et énergique”. |
“Roma 1950-1965”, jusqu’au 27 mai
Prada Rong Zhai, Shanghai.
Des documents d’époque, ouvrages et photographies complètent l’exposition.
A voir également :
•“Post Zang Tumb Tuuum. Art Life Politics: Italia 1918–1943”, jusqu’au 25 juin (commissaire : Germano Celant), Fondation Prada Milan.
•“Torbjørn Rødland: The Touch That Made You”, du 5 avril au 20 août (commissariat : Hans Ulrich Obrist et Amira Gad), Osservatorio, Galleria Vittorio Emanuele II.