L'Officiel Art

Nuit Blanche : nos 20 meilleurs spots

“On n’est pas sérieux quand on a 17 ans”, écrivait Rimbaud. 17, c’est justement l’âge de la Nuit Blanche, que “L’homme aux semelles de vent” aurait sans doute arpentée en tous sens. Et jusqu'au bout de l'envie. Cette 17e édition, placée sous la direction artistique de Gaël Charbau, invente une cartographie de la Ville autour de quatre constellations (Île Saint-Louis, Invalides, La Villette, Porte Dorée) dont nous avons extrait le meilleur. Le 6 octobre, la Nuit nous appartient !
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RENCONTRE AVEC GAËL CHARBAU, DIRECTEUR ARTISTIQUE DE NUIT BLANCHE 2018

Propos recueillis par Yamina Benaï

 

L'OFFICIEL ART : Comment avez-vous abordé cette Nuit Blanche dont vous assurez la direction artistique, en termes de tonalités et choix d’artistes ?

GAËL CHARBAU : Tout d'abord, j'ai souhaité que cette Nuit Blanche soit la plus généreuse possible dans son implantation géographique. J'ai bénéficié d’une liberté totale quant aux lieux et institutions que je souhaitais intégrer à cette édition et, très tôt, j'ai dessiné quatre parcours, quatre "constellations", en pensant que nous devrions certainement faire quelques sacrifices pour des raisons économiques ou techniques... Finalement, nous avons gardé l'ensemble ! J'ai invité de nombreux artistes émergents à nous rejoindre, car il me semble important de leur offrir l'opportunité d'une confrontation avec des lieux emblématiques de Paris et, bien entendu, avec le vaste public de cet évènement. Plutôt qu'un thème fédérateur, cette année l'option s'est portée sur une grande variété de courants artistiques. Depuis le travail de la styliste Maroussia Rebecq à l'Hôtel de Ville, en passant par la scène de la Magie Nouvelle portée par Raphaël Navarro au théâtre du Rond-Point, au bout de l'axe du Superkilomètre devenu piétonnier pour l'occasion, entre le musée de l'Armée et le bas des Champs-Elysées, jusqu'au parc de la Villette qui s'animera intégralement ou en encore le parc zoologique et, non loin, le Musée de l’histoire de l'immigration où est présenté l’emblématique projet de Benjamin Loyauté... cette Nuit Blanche adopte une multitude de visages, je souhaitais vraiment qu'elle reflète les contrastes d'une ville présentée, à tort, comme une “ville-musée”.


 

Quels sont, à vos yeux, les principales innovations de cette 17e édition?

En premier lieu, les quartiers et monuments que nous investissons. Chaque Nuit Blanche contient sa propre couleur, bien entendu, pour ma part, j’ai tenté de mettre en tension des lieux très différents de la capitale. L'axe du Superkilomètre imaginé par Nicolas Dahan et Maurice Pefura qui débute au Musée de l'armée, traverse les Invalides, le Pont Alexandre III pour s'achever sur l'esplanade des Grand et Petit Palais est très différent du parcours autour de l'Hôtel de Ville et des Halles, du parcours de la Villette ou encore de la porte Dorée avec le Parc zoologique de Paris. J'ai fait en sorte que les visiteurs puissent choisir d’être guidés par leur intuition, en préparant soigneusement leurs visites ou en se laissant porter le soir même. J’ai également souhaité concentrer les parcours, de façon à limiter les files d’attentes : l’idée étant que si attente il y a pour accéder à un lieu, d’autres propositions en plein-air et d’autres monuments à proximité permettront que la foule se répartissent sur de nombreux projets déroulés au même moment. Sur l’axe Invalides, nous avons également convié 17 food-trucks qui permettront une restauration ludique et, pour certains, la découverte de cette culture du fooding en plein essor. Mais le plus important dans cette édition, c’est l’énergie déployée par la jeune génération d’artistes : j’espère que le public sera surpris de voir à quel point ces créateurs s’emparent de questions politiques, éthiques, poétiques et esthétiques pour œuvrer à une lecture complexe du monde, sans céder à la simplification ou à la caricature. L’art contemporain n’est pas du côté des extrémismes.

 

J’espère que le public sera surpris de voir à quel point les jeunes artistes s’emparent de questions politiques, éthiques, poétiques et esthétiques pour œuvrer à une lecture complexe du monde, sans céder à la simplification ou à la caricature.” GC

 

L’extra-muros, autrement dit le Grand Paris, est généreusement invité aux réjouissances, quelles résonances sur votre programmation ?

Le Grand Paris, c’est 18 projets satellites qui, en grande majorité, proposent de la performance. Cette programmation rassemble notamment une installation de Claude Lévêque sur le pont d’Issy-les-Moulineaux, des lieux dirigés par des associations culturelles comme Khiasma, qui convie la radio R22 tout-monde, l’abbaye de Maubuisson où est exposé le travail de Patrick Neu, des espaces de création contemporaine gérés par des artistes comme Le Générateur à Gentilly, ou encore des lieux plus alternatifs mais connus du milieu underground, tels que La Marbrerie à Montreuil ou le Kilowatt à Vitry. Il est essentiel de rendre justice à ces lieux et de les soutenir car, situés en dehors de Paris, ils ont tendance à passer au second plan alors même qu’ils participent à la vie culturelle et artistique de la cité, avec des programmations de qualité, destinés tout autant aux professionnels avertis qu’aux habitants du quartier.

 

Tout le programme de Nuit Blanche sur : www.nuitblanche.paris

 

 

CONSTELLATION DE L’ÎLE SAINT-LOUIS

 

Collège des Bernardins

ABDELKADER BENCHAMMA : “ÉCHO DE LA NAISSANCE DES MONDES”
Installation

Puisant dans les théories physiques et cosmologiques, Benchamma compose des fresques monumentales immersives appelées à recevoir les visiteurs. Ancien lauréat Art Collector (www.art-collector.fr/), l’artiste aime à explorer l’espace mental.
Collège des Bernardins, 20, rue de Poissy, 5e, M° 10 : Maubert-Mutualité, Cardinal Lemoine. (www.collegedesbernardins.fr/)

 

Bibliothèque Forney

HUGO L’AHELEC : “THEATRUM DOLORIS. A BURNING STAGE”
Installation
 

Lauréat Audi talents (www.auditalents.fr/, exposé jusqu’au 14 octobre à la Friche la Belle de mai, www.lafriche.org/fr/), L’ahelec interroge le récit entre rituel, sacré et culture du spectacle. Mausolée, scène de spectacle, machinerie théâtrale... Theatrum doloris s’offre en lecture chorale.
1, rue du Figuier, 4e, M° 7 : Pont Marie, M° 1 : Saint-Paul.

 

Plusieurs lieux sur l’île

EDGAR SARIN ET MATEO REVILLO, “UN TITANIC, REPRISE”
Peinture, sculpture, installation
 

Edgar Sarin (ancien lauréat de la Bourse Révélations Emerige, (revelations-emerige.com/) et Mateo Revillo transfigurent l’île Saint-Louis en une vaste sculpture avec pour cœur battant l’œuvre Un Titanic, reprise, soit une société illustrant un vaste panel de métiers mis à contribution pour créer un ensemble d’ex-voto.

Lieux investis sur l’Île Saint-Louis :
• Bibliothèque polonaise de Paris, 6, quai d’Orléans.
• Ecole Saint-Louis-en-l’Île, 21, rue Saint-Louis en l’Île,
• Quais bas de l’Île Saint-Louis,
• Syndicat des boulangers, 7, quai d’Anjou,
M° 7 : Pont-Marie, Sully-Morland.


 

Observatoire de l’Espace du CNES

THÉODORA BARAT, “PHASE D”
Installation performance
 

L’imaginaire autour de la conquête spatiale et l’immense terrain de réflexion que constitue la science-fiction sont les ferments de “Phase D”, que l’ancienne lauréate Audi talents Théodora Barat, assistée de FP/C, a travaillés en s’intéressant à l’ergonomie des objets, privilégiant leur esthétique.
2, place Maurice Quentin, 1er, M° 4 : Les Halles, M° 1 : Louvre Rivoli, RER A, B, D : Châtelet-Les Halles, de 19h à 7h, performance jusqu’à 1h. (https://cnes.fr/fr)

 

Quartier des Halles

BERTILLE BAK, PETER FISCHLI & DAVID WEISS ET MARK WALLINGER, BOURSE DE COMMERCE / COLLECTION PINAULT – PARIS ET EMMAÜS SOLIDARITÉ
Installation, performance
 

Grâce au soutien de La Bourse de Commerce-Collection Pinault-Paris (www.collectionpinaultparis.com) et d’Emmaüs Solidarité (www.emmaus-solidarite.org) une œuvre de Bertille Bak et trois films des artistes Peter Fischli & David Weiss et Mark Wallinger sont à découvrir à l’Agora, accueil de jour historique d’Emmaüs Solidarité pour les personnes sans abri, et dans le jardin Nelson Mandela, sous le commissariat de Caroline Bourgeois.
Jardin Nelson Mandela, 1, rue Pierre Lescot, 1er. ESI Agora, Accueil de jour historique d’Emmaüs Solidarité, 32, rue de la Bourdonnais, 1er. M° 1 Châtelet, Louvre Rivoli, M° 4 : Les Halles, Etienne-Marcel, RER A, B, D: Châtelet-les-Halles, de 19h à 2h.

 

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CONSTELLATION DES INVALIDES

 

Musée de l’Armée - Grand Salon

WAED BOUHASSOUN ACCOMPAGNÉE PAR L’ORCHESTRE ORPHEUS XXI
Concert
 

Joueuse de oud et chanteuse d’origine syrienne, Waed Bouhassoun interprète un florilège de chants d’amour et de poèmes soufis.
129, rue de Grenelle, 7e, M° 13 : Varenne, M° 8 : La Tour-Maubourg, RER C : Invalides, de 19h à 1h. (www.musee-armee.fr/accueil.html)

 

 

Avenue Winston-Churchill, Pont Alexandre III, Avenue du Maréchal-Gallieni, 7e - 8e

STUDIO UY077 - DAHAN ET PEFURA MON SUPER KILOMÈTRE
Installation
 

Après une première présentation à la Biennale de Dak’Art, en 2018, “Mon super kilomètre” investit la capitale reliant ainsi l’Esplanade des Invalides aux Champs-Elysées, en passant par le pont Alexandre III. Puisant son appellation d’un vol vers le Cameroun, Studio UY077 a mis au point une installation qui tisse des liens entre différentes communautés de travail ou de centres d’intérêt, mixant allègrement culture contemporaine et patrimoine historique. Une macadam balade ponctuée de concert électro, effluves de food trucks, tournois de rollersderbies...
M° 8, 13 : Invalides, M° 1, 13 : Champs-Elysées-Clemenceau, RER C : Invalides, de 19h à 7h.

 

 

Petit Palais - Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris

TARIK KISWANSON, “COME CLOSER, BE CLOSER, MAKE THE WORLD COME THE CLOSEST IT COULD EVER BE”
Installation sonore
 

Une multiplicité de cultures et contextes constitue le terreau dans lequel évolue l’œuvre du sculpteur et poète Tarik Kiswanson. Né en Suède, où sa famille s’établit dans les années 1980, il travaille au corps la notion et la mémoire de l’exil, les archives familiales, les secrets de famille, composant un ensemble d’œuvres en métal à facultés réfléchissantes. Ici, les voix de 11 enfants âgés de 11 ans lisent des textes autour d’un même thème existentiel.
A noter, l’ouvrage récemment publié par les Editions Jean Boîte : Tarik Kiswanson, As Deep as I Could Remember, As Far as I Could See, (www.jean-boite.fr/)
2, avenue Winston Churchill, 8e, M° 1, 13 : Champs-Elysées-Clemenceau, M° 1, 9 : Franklin-Roosevelt, RER C : Invalides, de 19h à 1h. (www.petitpalais.paris.fr/)

 

Grand Palais - Salon d’Honneur

EMMANUEL LAGARRIGUE, “PRODUIRE, L’ESPACE !”
Installation
 

Des centaines de projecteurs de théâtre et une composition musicale originale incarnent le bal de lumières composé par Emmanuel Lagarrigue. Lauréat Audi talents (exposé jusqu’au 14 octobre à la Friche la Belle de mai dans le cadre de “Chroniques Parallèles”) l’artiste s’interroge sur comment les techniques de production impactent les rapports sociaux, tant collectifs qu’individuels, invitant le spectateur à prendre part active aux dispositifs.
Entrée par le Palais de la Découverte, avenue Franklin-Roosevelt, 8e, M° 1, 13 : Champs-Elysées-Clemenceau, M° 1, 9 : Franklin-Roosevelt, RER C : Invalides, de 19h à 7h. (www.grandpalais.fr/fr)

 

 

Mairie du 7e arrondissement

GUILLAUME AUBRY, “COURSER LE SOLEIL (ANALEMME)
Installation, vidéo


Cette projection lumineuse de la course du soleil s’inscrit dans le travail que l’artiste développe depuis plusieurs années autour de la question du paysage.
116, rue de Grenelle, 7e, M° 12 Solférino., de 19h à 7h.

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CONSTELLATION DE LA VILLETTE

 

La Géode, extérieur

TREMENSS, “WARDENCLYFFE”
Œuvre sonore et lumineuse
 

Sa double orientation d’artiste et ingénieur permet à TremensS de composer des dispositifs immersifs adossés à une programmation informatique en temps réel. Un univers sombre et étrange ou le bâti, la machine et les éléments naturels dialoguent en un récit palpitant, rejouant Wardenclyffe, laboratoire inachevé de Nikola Tesla, avant-gardiste de la transmission d’énergie sans fil.
Parc de la Villette, 30, avenue Corentin Cariou, 19e, M° 7 : Corentin, Porte de la Villette, T3b : Porte de la Villette., de 19h à 7h. (www.lageode.fr/)

 

 

Cité des Sciences et de l’Industrie

FABIEN LÉAUSTIC, “GEYSA”
Installation
 

En tentant de reproduire un phénomène naturel tel qu’un geyser d’eau et d’argile rouge, Fabien Léaustic exprime les affinités électives entre sciences, ingénierie et arts plastiques. Culminant à près de 20 mètres de hauteur, cette œuvre-geyser hypnotisante appelle à une réflexion sur le pouvoir de la nature, mais aussi le spectre de la destruction par l’Homme... A noter, La Cité des Enfants de la Cité des Sciences et de l’Industrie est également accessible jusqu’à 22h.
Parc de la Villette, 30, avenue Corentin-Cariou, 19e, M° 7 : Corentin Cariou, Porte de la Villette, T3b : Porte de la Villette, de 19h à 7h. (http://cite-sciences.fr/)
 


Cité de la musique - Philharmonie de Paris

NUIT BLANCHE À LA PHILHARMONIE : 5 MARATHONS MUSICAUX
Concerts
 

Toutes les tessitures, du classique au contemporain, s’éprennent de la Philharmonie (https://philharmoniedeparis.fr/fr/linstitution/larchitecture/cite-de-la-musique). Au programme, le clarinettiste Yom et l’organiste Baptiste-Florian Marle-Ouvrard,Debussy, Mahler sur pianos mécaniques, Nicolas Horvath avec l’intégrale pour piano de Satie ou encore l’ensemble new-yorkais yMusic autour de morceaux pop et classiques. En parallèle, Xavier Veilhan réactive au Musée de la musique le Studio Venezia, Pavillon français de la 57e Biennale de Venise, avec pour l’occasion, la présence de certains des artistes qui y ont enregistré.
Parc de la Villette, 221, avenue Jean Jaurès, 19e, M° 5 : Porte de Pantin, M° 7 : Porte de la Villette. T3b : Porte de Pantin, de 19h à 5h30.

 

Théâtre Paris-Villette (jardin arrière)

COMPAGNIE AKTÉ, “POLIS”
Performance
 

Comme en apostrophe aux visiteurs : “Êtes-vous heureux de vivre la vie dans laquelle vous êtes ?”
Parc de la Villette, 211, avenue Jean-Jaurès, Folie L8, 19e. M° 5 : Porte de Pantin, Ourcq. T3b : Porte de Pantin, de 19h30 à 2h. (www.theatre-paris-villette.fr/)

 

La Géode

LE FRESNOY, STUDIO NATIONAL DES ARTS CONTEMPORAINS DE SAÏD AFIFI À MOMOKO SETO
Cinéma
 

Le monde en 6 films contemporains réalisés par Saïd Afifi, Hicham Berrada, Hugo Deverchère, Bakary Diallo, Thibaut Rostagnat et Momoko Seto.
Parc de la Villette, 59, boulevard Macdonald, 19e. M°7 Corentin Cariou, de 20h à 7h. (www.lageode.fr/)

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CONSTELLATION DE LA PORTE DOREE

 

Palais de la Porte Dorée - Musée de l’histoire de l’immigration

BENJAMIN LOYAUTÉ, “L’EXPÉRIENCE DE L’ORDINAIRE”
Installation

Issue d’une commande de Rubis Mécénat cultural fund (www.rubismecenat.fr/), l’exposition “L’expérience de l’ordinaire” consiste en une installation, fruit d’un travail que Benjamin Loyauté poursuit depuis plusieurs années. Inaugurée lors de Nuit Blanche au Musée de l’histoire de l’immigration, elle y sera présentée jusqu’au 28 octobre (sous le commissariat de Gaël Charbau). Le sens et la portée de l’héritage immatériel dans nos sociétés y sont abordés via divers médiums (film, installation, sculpture et performance). Paramètre initial de cet “ordinaire magnifié”, la Candygraphie, un bonbon-sculpture et consommable
293, avenue Daumesnil, 12e, M° 8 : Porte Dorée, Michel Bizot, T3a : Porte Dorée. Performances à 21h30, 23h30, 00h30, invités : Gemma Daou et Shima Beigi.1, de 19h à 4h. (www.histoire-immigration.fr/)

 

 

Lycée Elisa Lemonnier

ERIC MINH CUONG CASTAING, SCHOOL OF MOON / SOUS INFLUENCE
Danse

Chorégraphe associé au ballet de Marseille, Eric Minh Cuong Castaing (lauréat Audi talents, exposé jusqu’au 14 octobre à la Friche la Belle de mai, dans le cadre de “Chroniques Parallèles”) explore les liens entre une humanité et technique. Toute la nuit, deux créations chorégraphiques mettront en scène ces dichotomies, tentant de tisser des champs de communication entre elles.
Rue Montesquiou-Fezensac (accès par le parking du lycée), 12e. M° 8 : Porte Dorée, Michel Bizot, T3a : Porte Dorée, de 19h à 4h.

 

Parc Zoologique de Paris - Grand Rocher

PHILIPPE QUESNE, “LE SECRET DU ROCHER”, LAURENT LE DEUNFF “TÊTE DE TIGRE & MARIE-HÉLÈNE”
Installation sonore et lumineuse & Installation
 

Le zoo, la nuit, un rêve d’enfant comme de grand. Vœu exaucé cette année avec la première participation du Parc zoologique de Paris (parczoologiquedeparis.fr/) à Nuit Blanche. Les festivités ? Une déambulation jusqu’au cœur du Grand Rocher en béton armé – emblème édifié par Charles Letrosne au début des années 1930 – imaginée par Philippe Quesne, sur une bande-son, mi-voix, mi-mélodies étranges. Aventuriers d’une nuit, les visiteurs sont conviés à identifier les œuvres de l’artiste Laurent Le Deunff, dissimulées ici et là...
Avenue Daumesnil, 12e. M° 8 : Porte Dorée, Liberté, T3a : Porte Dorée, de 20h à 4h.

 

 

Métro et Tramway Porte de Vincennes

FLORIAN VIEL, “URBAN JUNGLE”
Installation, Performance

Loin des clichés “exotiques”, Florian Viel (ancien lauréat du Prix MAIF pour la Sculpture, https://entreprise.maif.fr/) déplace le centre de gravité pour tenter d’annihiler le pouvoir d’un imaginaire racoleur et révéler la densité économique, sociale et culturelle. Certaines rames de métro de la ligne 1 deviennent ainsi jungle urbaine, où chaque performeur fait corps avec la plante.
M° 1 : Porte de Vincennes, M° 6 : Picpus, T3b: Porte de Vincennes, de 19h à 7h.

 

Ecole maternelle Armand Rousseau

ANTHONY CARCONE, “LES OISEAUX DE PASSAGE”
Performance sonore

Si Olivier Messiaen a ouvert la voie de la captation et de la transcription musicale des chants d’oiseaux, Anthony Carcone fait ici usage de l’acousmonium pour raviver le chant d’oiseaux en voie de disparition.
13, avenue Armand Rousseau, 12e. M° 8 : Porte Dorée, Michel Bizot, T3a : Porte Dorée, de 19h à 4h.

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4 Points info à disposition pour répondre aux questions, délivrer le guide et la carte de la Nuit, de 17h à 2h

• Parvis de l’Hôtel de Ville, Paris 4e
• Place Clémenceau, Paris 8e
• Place de la Fontaine-aux-Lions, Paris 19e
• Place Edouard-Renard, Paris 12e

 

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Abdelkader Benchamman, Neither the sky nor the earth -Biennale de Sharjah 2017 © Galerie du jour agnès b. et Isabelle Van Den Eynde
Antenne Cornet PB1. © Théodora Barat
Bertille Bak, "Le Fantôme des Halles". © Bertille Bak. Courtesy de l'artiste
Compagnie Akté, « POLIS ». © Dan Ramaen
Edgar Sarin et Mateo Revillo, "un titanic, reprise", 2018. © sarin – revillo. Courtesy des artistes
Emmanuel Lagarrigue, Nous en sommes pas préparés … , 2013 © Emmanuel Lagarrigue.
TremensS, "Wardenclyffe", simulation 3D. © Tremens.
Tarik Kiswanson, "Birth", 2018. © Aurélien Mole. Courtesy de l’artiste et Fondation Ricard.
Philippe Quesne, "Le secret du rocher". © Nanterre-Amandiers.
Musée de l'Armée - Cour d'Honneur. © Paris, Musée de l'Armée / Anne-Sylvaine Marre-Noël.
Anthony Carcone, Les oiseaux de passage.
Hugo L’ahelec, "Theatrum Doloris . Paseo. Sunset.", 2018. © Christopher Barraja. Courtesy de l’artiste.
Florian Viel, "Urban Jungle". © David Rodes / Florian Viel
Fabien Léaustic, "Geysa", 2018. © Agence Eva Albarran
Eric Minh Cuong Castaing - shonen, "School of moon". © Marc Da Cunha Lopes - Eric Minh Cuong Castaing
Benjamin Loyauté, To Whom it May Concern © Benjamin Loyauté studio.
Benjamin Loyauté, Le bruit des bonbons © Benjamin Loyauté studio.
Studio UY077, "Mon super kilomètre, 2018. © Agence Eva Albarran.
Nuit Blanche à la Philharmonie de Paris © William Beaucardet.

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