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Ed van der Elsken : une vie de folie

Désormais célébré partout, le photographe néerlandais Ed van der Elsken, disparu en 1990, a encore beaucoup à nous apprendre, sur son œuvre, sur lui et sur nous.
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Vali Myers (Ann) danse à La Scala, Paris, 1950.
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Pierre Feuillette (Jean-Michel) et Paulette Vielhomme (Claudine) s’embrassant au café Chez Moineau, rue du Four, Paris, 1953.
Jean-Michel Mension (Pierre) et Auguste Hommel (Benny), Paris, 1953.
Chet Baker lors d’un concert au Concertgebouw, Amsterdam, 1955.
“Guérisseur” exécutant une danse rituelle pour une bonne chasse, Oubangui-Chari, Central Africa, 1957.
Rockers, Harajuku, Tokyo, 1984.
Los Angeles, États-Unis, 1960.
Jean-Michel Mension (Pierre) et Auguste Hommel (Benny) devant le Mabillon, Paris, 1953.
Ata Kandó vérifie un tirage photographique sous une lampe, Paris, 1953.
Paris, 1959.

“Garde Les Yeux Ouverts”

Son parti pris le pousse au plus près des corps, des souffles, des visages ; de l’effort, de l’émotion, du plaisir. Sans doute était-il tout désigné pour capter cet art de la rupture tonique, de la dissonance joyeuse et du décalage. “Je me réjouis de la vie, je ne suis pas compliqué, je me réjouis de tout”, disait-il en 1971 dans The Infatuated Camera, l’un de ses films. “L’amour, le courage, la beauté. Mais aussi le sang, la sueur et les larmes. Garde les yeux ouverts.” Et jusqu’au bout dans son ultime film, Bye (1990), où il suivait, comme la trace d’un animal, sa maladie, il ne détournera pas le regard.

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