Comme la plupart des musées ont temporairement fermé leurs portes en raison de la pandémie, les expositions constituent désormais des espaces virtuels plutôt que physiques. Alors que la réponse du monde de l'art au virus s'est avérée innovante à bien des égards, il y a quelque chose à propos de l'art en personne que l'Internet ne peut pas accomplir. Il est difficile d'ignorer que 2020 a jusqu'à présent été une anomalie. Cependant, en réfléchissant à 2019 et à l'année d'exposition la plus importante, nous pouvons commencer à examiner où va l'art maintenant. Décrypté par Pierre-Alexandre Mateos & Charles Teyssou pour "The Warning Issue" de L'Officiel Art, voici un guide des 10 expositions les plus puissantes de l'année dernière dans le monde entier. Vous pouvez les découvrir ici, dans le confort de votre foyer.
Commandée par la Fondazione Prada pour son site milanais, If Line, l'installation multimédia à grande échelle,conçue par Lizzie Fitch (États-Unis, 1981) et Ryan Trecartin (États-Unis, 1981), représente la première sortie d'un processus créatif commencé fin 2016, enquêtant sur la promesse actuelle d'un "nouveau" domaine et l'instabilité inhérente à l'appropriation territoriale.
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Pour sa première exposition solo institutionnelle en Europe, Dora Budor se penche sur l'histoire architecturale de la Kunsthalle Basel et ses environs comme un moyen d'utiliser le son, la poussière et les données environnementales de temporalités dissonantes dans le but de créer une "partition" évolutive pour son exposition.
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La première rétrospective posthume de la vie et du travail de l'artiste influente et multidisciplinaire Gretchen Bender, une artiste pionnière dont le travail aborde l'ère accélérée des médias de masse.
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En utilisant des objets trouvés au quotidien tels que des cheveux, des portes ou des chaînes, Diamond Stingily joue avec les souvenirs personnels et collectifs en les reliant à des questions sociales et économiques.
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L'exposition a été développée en étroite collaboration avec l'artiste et a réuni tous les médias dont il fait usage. Allant des œuvres sur papier que Wade Guyton appelle des "dessins" à la photographie, en passant par de la sculpture à ses peintures à jet d'encre révolutionnaires.
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Inspiré par l'histoire du lieu d'exposition, le Palazzo delle Prigioni, qui a d'abord servi de prison au XVIe siècle, l'œuvre parle des réalités de l'emprisonnement qui se construit physiquement et par la présence de mécanismes de surveillance numérique. À la lumière de ces conditions repliées, l'artiste transforme les Prigioni en un système de surveillance de haute technologie pour repenser comment les technologies contemporaines de communication et de surveillance façonnent les identités.
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Manual Override présente cinq artistes - Morehshin Allahyari, Simon Fujiwara, Lynn Hershman Leeson, Sondra Perry, Martine Syms - qui critiquent les problèmes sociaux, culturels et éthiques associés aux systèmes et infrastructures technologiques émergents, allant de la surveillance de masse à la police prédictive.
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Intitulé Futuristic Lesbian, le spectacle comprenait de grandes sculptures en silicone tordues remplies d'objets trouvés, d'épingles, de paillettes et de déchets. Les prouesses techniques de Cajsa von Zeipel refont surface dans ces sculptures extraterrestres où elle laisse une référence à la sculpture classique et la superpose à une technique encore plus complexe et actuelle.
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La première exposition consacrée aux œuvres vidéo de Sturtevant à Los Angeles. Présentant des œuvres produites de 1999 à 2012, y compris celles rarement vues, cette exposition se concentre sur le questionnement de Sturtevant sur la "cybernétique" et la "réalité virtuelle" au cours d'une période de transformation technologique sans précédent.
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Cady Noland déchaîne la violence que nous rencontrons chaque jour dans des scénarios de changements spatiaux et idéologiques. Elle expose la neutralité du matériau et de la forme et remet en question la soi-disant distinction claire entre les objets et les sujets.
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