Comment bien choisir sa voyante ?
En cette période incertaine, l’engouement pour les voyants, tarologues et autres médium aux différentes méthodes est indéniable. Mais comment ne pas se tromper de personne ? Si le bouche à oreille reste une valeur sûre, L’OFFICIEL vous aide à y voir plus clair, grâce à 3 voyantes nouvelle génération, garanties sans boule de cristal.
Formée par des sorcières vaudou à la Nouvelle Orléans, Paolina Biguine (@paolinabiguine) reçoit au spa du salon de coiffure Jean Claude Biguine, rue Marbeuf à Paris. Un lieu cohérent avec sa pratique, qu’elle compare à un « massage du cerveau » . Sur la table, un foulard imprimé, des pierres de couleur, une huile essentielle de géranium pour faire « atterrir » une cliente un peu stressée, des bougies, et bien sûr un jeu de tarot traditionnel. En effet, elle n’est pas vraiment l’idée que l’on peut se faire d’une voyante : jeune journaliste à Canal+ et auteure du livre « Saint-Coca », Paolina voit davantage les cartes comme un outil de développement personnel, un support pour creuser, explorer ce que l’on sait déjà. Ici donc, pas de flashs miraculeux ni de prédictions ultra-précises, seulement de bonnes intuitions, des conseils pour atteindre le bien-être, des rituels de magie blanche (prendre la photo de son ex et la mettre au congélateur pour l’oublier!), et une recherche de sens en fonction des cartes que vous tirez vous-même. « Je vous rappelle vos qualités, et vous ouvre les yeux sur vos freins », explique-t-elle. « Je pars en fait du principe que chacun a un guide intérieur en soi, mais qu’il a besoin d’une aide extérieure pour se connecter avec ».
Très tôt, Paolina s’est rendue compte de son don : à 7 ans d’abord, quand sa mère lui a offert un jeu de tarot et qu’elle a prédit la varicelle de sa soeur. Et plus récemment, avant tout le premier confinement, lors d’un voyage en Louisianne : les sorcières vaudou lui ont assuré qu’elle savait faire. Sans compter ses rêves prémonitoires. Vous pouvez y aller pour une question bien précise ou simplement par curiosité : ici, vous ne perdrez jamais votre temps, vous y verrez plus clair en sortant, même si jamais vous n’êtes pas spécialement réceptifs à la voyance. Privilégiez les rendez-vous en périodes de pleine lune (ou même nouvelle lune), un moment propice au tirage de cartes.
Plus loin, à Montmartre, la chaleureuse Anouck (@voyance_anouck) se sert de plusieurs jeux de tarots anciens, qu’elle choisit et superpose au ressenti. On démarre avec un tirage de L’Oracle de Belline, et je tire notamment la carte de la Longue Vue qui me poursuivra tout au long de la séance : manifestement, j’ai des stalkers… Elle sort ensuite son tarot Egyptien, puis le Gypsy et enfin l’Hindou, convoquant à chaque fois un dieu ou une femme importante du jeu. Des prénoms de mon entourage proche ressortent et des prédictions avec dates me sont annoncées, après des calculs très précis. Sur photo, Anouck entre même « en canalisation » avec un proche disparu, grâce à un système impressionnant d’écriture automatique. L’expérience vaut le détour.
Dans un tout autre genre, Claire Lambert (@clairelamber), chasseuse de tête pour de grandes entreprises, consulte désormais à ses heures perdues, à domicile ou par téléphone. Elle parle de flashs qui lui viendraient en battant son jeu de tarot, qui n’est finalement là que pour le show : elles ne font que confirmer ce qu’elle voit. « J’ai d’abord inconsciemment utilisé ce don pour recruter » raconte Claire, qui s’en est rendue compte avec le temps. « Puis j’ai finalement dû accepter ce don, difficile à gérer car parfois ça sortait tout seul. Ça pouvait parfois me mettre dans des situations compliquées. » Ici, pas de protocole particulier, tout est question d’énergies, de feeling, et les prédictions viennent au fur et à mesure d’une conversation finalement très naturelle. Claire ne vous demandera même pas votre date de naissance, et vous n’aurez même pas l’impression d’être en consultation.