Coup de cœur beauté: L'huile de Leonor Greyl fête ses 50 ans
Dubitative face à la hype des produits de beauté cultes?
Si il y a un seul soin capillaire à avoir dans sa salle de bains, c'est pourtant celui ci: compagne privilégiée de nos mois de confinement et de nos vacances d'été à venir, l'huile de Leonor Greyl fête son demi-siècle de succès mérité.
Adapté à tous les types de cheveux, cet élixir réparateur et nutritif réunit plusieurs variétés d'huiles végétales bienfaisantes, du Jojoba à la noix de Coco en passant par l'huile de Mongogo venue d'Afrique réputée pour ses propriétés apaisantes et anti-inflammatoires, et l'huile de Coprah utilisée notamment dans la fabrication du monoï. Multi-usages, elle s'utilise aussi bien pour réparer les pointes qu'en bain nutritif qu'on laisse poser toute la nuit. Meilleure alliée de notre été, elle protège la chevelure des agressions du soleil, de l'eau de mer et du chlore.
Best seller de la marque, l'huile éponyme fut pionnière du genre sur le marché, comme l'explique Caroline Greyl, présidente de l'enseigne fondée par sa mère Leonor:
"L’huile était un produit méconnu pour les cheveux à l’époque. On retrouve son utilisation dès l’Égypte ancienne et dans différentes tribus mais en 1970, elle n'était pas encore rentrée dans la culture occidentale. L'idée d’utiliser une huile pour nourrir et protéger ses cheveux n’a pas rencontré un succès immédiat, cela c’est fait avec le temps avec une apogée dans les années 2000 avec l’émergence d’huiles pour les cheveux, un produit présent dans toutes les marques aujourd’hui. Nous avons été dans les premiers à proposer une huile, c’est sans doute cela qui l’a rendue culte. Il y a un avantage aussi : on voit le résultat immédiatement sur le cheveu et cela plait. Elle est également multi usage et on peut l’utiliser tout au long de l’année. Son parfum rappelle aussi les vacances et je pense que cela a aussi contribué à son succès. C'est un produit qu’on se transmet de mère en fille!"
La clé de son efficacité? Un dosage maitrisé, poursuit Caroline Greyl.
"Il est important de bien doser les huiles, particulièrement celles qui ne sont pas sèches. Elles peuvent avoir un effet alourdissant sur le cheveu. Mon astuce est de mettre une très faible, soit quantité l’équivalent d’une noisett, et la chauffer dans les mains avant de l’appliquer en commençant sur les pointes et en remontant progressivement sur les longueurs. Surtout, ne jamais l’appliquer sur le cuir chevelu. Ensuite, afin qu’elle ne reste pas en surface, on doit se brosser le cheveu avec une brosse en poil de sanglier. L’huile va ainsi être mieux repartie, et elle va s’imprégner au mieux sur le cheveu. On l'utilise une fois par semaine en hiver, et chaque jour en été dès lors qu’on s’expose au soleil ou que l’on se baigne fréquemment. On peut même penser à créer des coiffures estivales avec l’huile en produit de coiffage"
L'huile de Leonor Greyl, 35,20 euros les 95ml