Beauté

Lucy Boynton : "Le parfum m’aide à dresser des frontières entre moi et mes personnages"

Incarnation de la nouvelle fragrance Rose Tangerine de Chloé, l’actrice Lucy Boynton se confie sur son rapport au parfum.
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Quelle a été la genèse de votre collaboration avec Chloé ?
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été fan de la maison Chloé, de son esthétique extrêmement chic mais toujours portable et adaptée aux journées chargées que cumulent souvent les femmes actives. J’étais très excitée d’être sollicitée pour cette campagne. Dès que l’équipe de la marque m’a expliqué le concept de la vidéo et l’idée d’exploration du sentiment de liberté, j’ai été conquise.

En tant qu’actrice, est-ce que le parfum constitue un élément important dans votre processus créatif ?
Oui, c’est un symbole important qui m’a toujours aidée à dresser des frontières entre moi et mes personnages. Le parfum est un support sensoriel puissant qui nous donne des clés pour nous lancer dans une introspection profonde et explorer différentes identités.

Vous allez incarner le rôle de Marianne Faithfull, qui se trouve être l’une des muses de la directrice artistique de
la maison Chloé, Natacha Ramsay-Levi. Pouvez-vous nous en dire davantage sur cette connexion entre vous trois ?

Je suis fortement inspirée à la fois par Marianne et par Natacha, par leur démarche artistique et leur personnalité respective. Ce sont deux femmes fortes et puissantes, et toutes deux se nourrissent des richesses du passé pour enrichir l’avenir. Notre lien particulier entre femmes a créé une connexion d’autant plus intense avec la maison Chloé.

Quelle est votre senteur “madeleine de Proust”?
La première odeur que j’ai imprimée dans ma mémoire est celle du parfum de ma mère. J’aime la fragrance en elle-même, mais j’apprécie surtout les sensations de confort et de sérénité auxquelles je l’associe. Enfant, j’avais l’habitude d’en vaporiser sur mon ours en peluche lorsqu’elle partait travailler.

L’odeur qui vous repousse ?
Ces produits chimiques qu’on applique sur les cheveux lors des permanentes. Sur le plateau de Bohemian Rhapsody, Joe Mazzello devait en enduire ses cheveux et l’odeur envahissait la caravane dédiée au à la coiffure et au maquillage.

Les senteurs synonymes d’évasion?
Celle de l’air chaud, conjuguée à l’absence de bruits de la ville. Et évidemment, celle de la crème solaire épaisse – je me badigeonne d’indice 100 depuis l’enfance – et le parfum que laisse l’eau salée mêlée au sable sur les pages de mes lectures de vacances.

Diriez-vous qu’une fragrance complète votre look au même titre que le maquillage ?
Totalement. C’est pour moi la touche finale qui me fait sentir apprêtée, complète. Y compris cette année où j’ai passé tant de journées à la maison du fait du confinement, un seul spray de parfum suffisait à me remonter le moral et à me faire sentir plus élégante en pyjama. Qui sont les femmes qui nourrissent votre imaginaire et votre créativité? Probablement les personnages que j’ai joués. J’aime spécialement travailler sur des films d’époque, cela me permet de m’aventurer hors de ma zone de confort. Pour prendre un exemple concret, mon personnage du Crime de l’Orient-Express a eu une forte influence sur moi. J’ai reproduit la même manucure pour la cérémonie des Oscars en 2019 que celle que j’avais durant le tournage du film. Mon personnage de Sing Street, Raphina, est aussi une référence importante à laquelle je reviens souvent.

 

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