Après une rave party dans les sous-sols d'Olympia West, le gang Versus Versace ressort à l'air libre. Pensée comme "un hommage au New York des années 1990", vibrations techno et western à l'appui, cette collection fleure malgré tout le Londres d'aujourd'hui, le seul à savoir dompter le bob sur costume Prince de Galles.

Et si la mode était une thérapie ? On y croirait presque chez JW Anderson, tant sa collection innove dans le "retour au calme" après des années de surenchère. Les matières sont dépouillées (80% de jersey et le reste de raphia); les formes, ergonomiques, mais c'est surtout l'attitude, sans artifice ni compromis, qui va piano. Pour mieux faire table rase.

Découvrez ici la collection printemps-été 2018 de Molly Goddard.

Moment de grâce hier, dans le décor élisabéthain du Middle Temple de Londres, où Simone Rocha a étoffé son livre de contes d'un chapitre duel. Au tableau ? Une pantomime de poupées pastorales ou victoriennes, qui tissent et détissent leurs histoires dans du fil de suture rouge… "Ariane, ma sœur, de quel amour blessée".

Monument du calendrier milanais, Giorgio Armani a pris la mode à contre-pied, ce soir, en défilant sur les docks de Londres. Street, parfois tecktonik, ce show marquait la réouverture du flagship Emporio Armani de New Bond Street.

Après New York, direction Londres, pour un cru hors des sentiers battus. Coutumier du calendrier milanais, Emporio Armani rejoint la capitale anglaise le temps d'une saison, pour célébrer la réouverture de sa boutique de Bond Street. Autre invité de marque : Tommy Hilfiger et son "See Now Buy Now", qui clôtureront les festivités ce mardi soir.

Découvrez ici la collection printemps-été 2018 de Josep Font pour Delpozo.

"Mes voitures ont toujours été une inspiration pour moi. Je les perçois comme un art vivant", a déclaré hier soir Ralph Lauren, en marge de son défilé automne-hiver 2017/18 (la maison reste fidèle au See Now Buy Now).

Colliers de fleurs, chemises hawaïennes, bobs, tongs et pilotis... Michael Kors l'optimiste a livré hier une collection en forme d'aller-retour, "de Manhattan à Malibu, de Beverly Hills à Bora-Bora". Sous les pavés, la plage.

Cecilia Bönström révise ses classiques pour le second défilé de Zadig & Voltaire à New York : du cuir, bien sûr, mais aussi du denim et de la toile camouflage se portent à la mode nineties, sur ou sous du plumetis, de la maille et de la dentelle anglaise.

De retour à New York, "Badgalriri" a fait défiler son gang entre des dunes de sable rose, avant de clore le show sur le dos d'une moto. Côté garde-robe, le sportswear règne plus que jamais en maître chez Fenty Puma.

Découvrez ici la nouvelle collection de Jonathan Saunders pour Diane von Furstenberg.

Jeune espoir promu valeur sûre du paysage new-yorkais, Sander Lak s'achemine avec brio vers une mode unisexe. Au menu ? Du sleepwear de luxe, bien sûr, mais aussi quelques parkas huilées et manteaux en fausse-fourrure... pour rejouer "Masculin féminin".

C'est une vision diaphane du tailoring, entre soie, organza et palette "dragée", que Victoria Beckham a livrée hier à New York. Ultra-sixties, de larges chemises à carreaux et pressions créent le juste équilibre de l'été 2018 : sagesse et impertinence.

Au New York Hammerstein Ballroom, Philipp Plein dévoilait le second chapitre de « Good Gone Bad ». Un véritable spectacle rythmé - dans l’ordre - par un discours du créateur himself, un strip-tease de Dita Von Teese, puis un concert privé de Future, pendant lequel défilaient des silhouettes inspirées des femmes que l’on peut croiser dans le quartier rouge d’Amsterdam, et enfin une performance de Nicky Minaj pour ceux qui n’étaient pas pressés par le temps.