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Christofle dévoile une nouvelle collection de couverts essentiels et versatiles

Mettant son statut d’orfèvre d’exception et ses savoir-faire ancestraux au diapason de son époque, la maison parisienne Christofle revisite les usages avec une nouvelle collection de couverts essentiels et délicieusement versatiles.

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Il n’est peut-être pas inutile de rappeler les singularités qui font de Christofle un acteur essentiel du rayonnement de l’art de vivre à la française. Son métier tout d’abord : l’orfèvrerie, c’est- à-dire le travail du métal à froid qui met en œuvre des savoir- faire d’autant plus précieux – le planage, le repoussage, la ciselure – qu’ils sont rarissimes. Cet artisanat chèrement préservé se déploie aujourd’hui au sein d’une vaste manufacture située à Yainville, en Normandie. Sa longévité ensuite : hors-norme. Fondée en 1830 par Charles Christofle, cette maison parisienne, sollicitée depuis près de 200 ans par tous les souverains d’Europe, a attaché son nom à toutes les évolutions des modes de vie, les exaltant souvent par des innovations techniques majeures, des créations à l’avant-garde des arts décoratifs, des œuvres monumentales (notamment les deux statues en galva- noplastie qui siègent sur le toit de l’Opéra Garnier, les trois portes dominant la façade de l’Église Saint-Augustin dans le 8e arrondissement de la capitale, la Madone dorée à la feuille d’or de Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille) sans parler de défis mémorables que seule la maison était capable de relever (on pense notamment au célèbre service contenant 4 000 pièces – 100 couverts individuels – et au Surtout phénoménal commandé par Napoléon III qui avait réintroduit une vie de cours aux Tuileries pour y asseoir sa légitimité). Une passion créative enfin, manifestée bien avant que le phénomène ne soit à la mode par des collaborations avec des artistes d’envergure et des dessinateurs visionnaires. Quelques noms : Alfons Mucha, Jean Cocteau, Man Ray, Gio Ponti, André Putman... la liste est trop longue pour être énumérée.

Aujourd’hui – même s’il ne faut pas oublier que Christofle excelle dans l’art du bijou, du cadeau et de la décoration –, les arts de la table cristallisent la merveilleuse aptitude de la maison à dresser des ponts entre la transmission et la réinvention.

Transmission d’une qualité supérieure d’une part, exprimée par le fait que les services Christofle sont encore plus beaux patinés que neufs (et à ce propos, notons que la maison célèbre d’autant plus la durabilité qu’elle propose désormais, via sa collection Vintage, des objets anciens restaurés avec soin). Réinvention par le biais de créations toujours renouvelées, en phase avec leur époque : le merveilleux Mood, écrin ovoïdal aux lignes sensuelles et essentielles, en est la meilleure preuve. Quelle autre maison, se fondant sur une légitimité incontestée qui autorise toutes les prescriptions, aurait ainsi pu nous pro- poser de repenser le couvert ? C’est pourtant l’éclatant objectif de la collection Infini qui bouscule l’ordre établi et s’affranchit des codes avec ses 15 pièces, dont deux pièces à servir. Fini la traditionnelle homothétie : chaque pièce raconte nos nouveaux modes de vie et célèbre la richesse de la cuisine du monde contemporain. Il y a une sorte de promesse de plaisir

anticipé dans ces cuillères et ces fourchettes au galbe généreux qui osent toutes les hybridations. La cuillère médium univer- selle (c’est son nom) semble parfaitement dimensionnée pour les mugs que nous chérissons au quotidien. Les dimensions repensées d’un couteau consacrent son nouveau statut d’es- sentiel versatile, compagnon de l’entrée ou du dessert tandis que son bout pointu en fait également l’outil complice du fromage. Audace ultime, le couteau-pelle poisson peut parfait- ement se mettre en bouche. Une démonstration virtuose de modernité pensée par une maison toujours galvanisée par l’air du temps. Dernier exemple en date? Son entrée remarquée dans le métavers avec une collection de NFT génératifs en 3D animé. 529 NFT de l’iconique Mood étaient disponibles le 7 mai dernier au prix de 0,1 ETH. Tous ont été vendus en l’espace de 5 minutes !

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