LFW : la pragmatisme grotesque de JW Anderson

JW ANDERSON LE DÉFILÉ FEMME AUTOMNE HIVER 2024-25 AU LFW

"Cette collection était pour moi un peu plus psychologique que d'habitude. L'intention était de combiner le grotesque et le pragmatique et de rechercher une collocation esthétique" explique Jonathan Anderson lors du meet & great après le défilé femme automne hiver 2024-25 , "Il y a l'idée de stratifier les sous-vêtements, de présenter des chemisiers qui rappellent ceux de Marks & Spencer qui étaient utilisés dans les années 70 avec de petits nœuds décoratifs, mais aussi d'utiliser des tissus et des éléments qui rappellent ceux des meubles".

Le designer rappelle que l'élément grotesque émerge de l'audace des proportions des manteaux, mais aussi des volumes des vêtements et de la perruque qui, comme l'enseigne Vanessa Beecroft, déforme la perception de la personne aux yeux des spectateurs. "Je voulais raconter l'histoire de la femme d'à côté mais en lui donnant un twist. Une voisine bruyante et fouineuse, si vous préférez." Les vêtements de loisirs faits maison recherchent leur propre dimension extraordinaire : parfois ils prennent de nouvelles formes avec des vêtements qui mettent en valeur les silhouettes féminines, ou en se présentant de la manière la plus épurée possible.

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Chez JW Anderson, il y a des vêtements en côtes de pêcheur avec un fil extra large — désormais une marque de Jonathan Anderson —, des robes légères avec des drapés et des pompons décoratifs, des manteaux britanniques surdimensionnés et des pulls à col en V profond décoré d'applications florales et de longs rubans tombants

Parmi les invités au premier rang du défilé, on a pu voir Emma Marrone — fraîchement sortie du Festival de Sanremo — les acteurs Asa Butterfield, Guy Remmers, le chanteur Oliver Sim, le mannequin Halima Aden et la splendide actrice Hari Nef.