PFW : la beauté minimale de Carven
Malgré un temps terriblement pluvieux, ce samedi a commencé avec une collection d'une rare beauté, celle de Louise Trotter pour Carven où le jour et la nuit ne font qu'un.
Pour sa seconde collection chez Carven, Louise Trotter continue sur sa lancée et imagine une mode où le tayloring est roi à travers des vestes et des manteaux aux épaules marquées et aux volumes travaillés. Les blouses se portent à l'envers et sont décolletées sur le dos, les jupes sont souvent droites sans jamais être moulantes et s'évasent parfois, les robes jouent la transparence élégante et les pantalons amples se portent taille haute avec nonchalance. On retrouve évidemment le bustier ici et là. La femme Carven n'est pas étriquée. Louise Trotter propose des accessoires comme une perle de culture en goutte au bas du dos, un collier éffilochée, des bottes en satin de soie, des sacs en forme d'ooreiller et des ballerines pantoufle aussi moelleuses qu'une couette. Il ne faut pas savoir lire les cartes pour envisager qu'elles feront l'objet d'un sold out dès leur arrivé en boutique. La nouvelle garde-robe de Carven joue le flou entre le jour et la nuit parce que l'élégance n'a pas d'heure. Ce défilé automne-hiver 2024-2025 est également l’occasion pour la créatrice de dévoiler un nouveau logo inspiré d’une étiquette couture de 1945, l'année de la créatrion de la maison, incluant l’adresse historique du 6 Rond-Point des Champs-Elysées. Après sa préface, l'histoire de Carven avec Louise Trotter vient d'entamer son premier chapitre avec brio.
