Femmes

Miranda Kerr : "j'ai connu mon fiancé à un dîner Louis Vuitton"

Australienne d’origine, américaine d’adoption, parisienne de coeur, mannequin au succès international, Miranda Kerr incarne à la perfection l’élégance jet-set de la place Vendôme, où nous l’avons photographiée. Retour sur l’ascension d’un top destiné à briller.
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Des pommettes hautes joliment roses, un sourire ultra-white, une bonne humeur qu’on veut croire à toute épreuve et un appétit naturel pour le sport et la vie au grand air… À 33 ans, Miranda Kerr porte en elle les signes distinctifs d’une enfance préservée du stress urbain, tournée vers la nature et ses mille découvertes, dans la petite ville de Gunnedah, à trois cents kilomètres de Sidney, en Australie. Si la mode l’attrape dans ses filets dès l’âge de 13 ans par le biais d’un concours local de mannequins, les paillettes et le glamour ne comptaient pas parmi ses préoccupations adolescentes : “J’ai grandi à la campagne. Je passais mes après-midi à faire de la moto ou du cheval dans la ferme de mes grands-parents. Je me suis intéressée à la mode lorsque j’ai commencé le mannequinat, je trouvais que c’était une manière géniale de m’exprimer tout en m’amusant”, nous confie-t-elle.

Je réalise la chance que j'ai de pouvoir me confronter à différentes cultures.
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En 2004, miss Kerr saute le pas et s’installe à New York, éden pour mannequins débutants. Elle n’a que 21 ans et a déjà connu les tourments de la vie : son premier amour est décédé dans un accident de la route, lorsqu’elle avait 16 ans. De cette épreuve, l’apprenti top sortira grandi, avouant depuis chérir chaque instant. En 2007, elle devient le premier top australien à décrocher son ticket d’entrée dans le club très fermé des Anges de Victoria’s Secret. Elle sera l’une des stars du show annuel de lingerie sexy jusqu’en 2013. Multipliant les campagnes – elle est successivement le visage (et le corps) de Clinique, Prada, Jil Sander, Rag & Bone ou encore Mango –, elle enchaîne les défilés à une cadence folle, parmi lesquels les prestigieux Chanel, Dior, Balenciaga ou Stella McCartney. Une voie toute tracée pour cette hyperactive que les amis surnomment affectueusement “le lapin Energizer”. “J’adore qu’il n’y ait pas deux journées qui se ressemblent. Je réalise la chance que j’ai de pouvoir voyager, de me confronter à différentes cultures tout en rencontrant des gens talentueux et créatifs”, détaille-t-elle.

Chacun doit pouvoir travailler.
Tous mes produits sont organiques et développés dans un laboratoire certifié bio.
J'ai rencontré mon fiancé lors d'un dîner Louis Vuitton, j'aurai donc toujours un lien très particulier avec cette maison.

La recette de l’allure made in Miranda Kerr ? “De la simplicité, se sentir confortable et en confiance dans ses vêtements, sans excès. J’aime investir dans de belles pièces classiques, mais au quotidien je mise souvent sur une veste de blazer portée avec un jean. Ce combo est ma formule magique.” En témoignent ces multiples silhouettes urbaines, modernes et faciles à vivre articulées autour de manteaux d’homme, de robes boho imprimées, de pulls en maille réconfortants et d’escarpins effilés. Et lorsqu’il s’agit de dégainer une pièce de créateur, Miranda sait qu’elle pourra toujours compter sur ses nombreux amis insider, avec en tête Nicolas Ghesquière : “Il est non seulement un créateur incroyablement talentueux, mais également une personne fantastique. J’aime son côté authentique, toujours les pieds sur terre. Chacune de ses collections est une surprise ! Et pour tout vous dire, j’ai rencontré mon fiancé lors d’un dîner organisé par Louis Vuitton à Los Angeles, j’aurai donc toujours un lien très particulier avec cette maison.”

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Le métier a énormément évolué depuis mes débuts.

Une demande en mariage sur Snapchat ? C’est à cette jolie déclaration qu’eurent droit les followers de Miranda, en juillet dernier. Pas étonnant lorsque l’on sait que l’heureux élu, l’américain Evan Spiegel, est le co-fondateur de l’application star. De sept ans son cadet, le jeune geek de Los Angeles était milliardaire dès l’âge de 24 ans. Un power couple s’il en est. Et, en vraie fille de son époque, Miranda s’avoue addict aux réseaux sociaux, tout en mesurant parfaitement leur impact sur l’industrie de la mode : “Le métier a énormément évolué depuis mes débuts. Notamment grâce aux réseaux sociaux, qui sont aujourd’hui incontournables, et je trouve cela très bien. Cela a permis aux mannequins de créer leur propre identité, de la partager, et d’avoir une voix.” Avec plus de dix millions d’abonnés sur Instagram, la voix de Miranda porte, en effet, plutôt loin. “C’est une manière pour moi de communiquer directement avec ma famille, mes amis, mes fans… Je trouve aussi que c’est une façon rafraîchissante et spontanée de voir le monde à travers les yeux d’autres personnes.” Voir la vie à travers les yeux de Miranda semble également fort agréable.

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