Qui se cache derrière Joseph ?
De quoi parle votre collection printemps-été 2018 ?
Je voulais dessiner les contours d’un vestiaire de transition. Dans le sens premier du terme : passer d’une saison à l’autre, et comment le dressing peut faciliter ce moment. J’aime l’idée d’y ajouter une dimension émotionnelle. Comment on se débarrasse peu à peu de couches de vêtements en anticipant des vacances à venir, par exemple. Le combo veste/pantalon/chemise se transforme doucement pour devenir plus romantique. J’y retrouve une légèreté qui me touche.
Comment votre éducation mode s’est-elle construite ?
Dès l’enfance, en regardant ma mère et ma grand-mère coudre et imaginer des vêtements. Après mes études de mode en Angleterre, j’ai travaillé à Paris, Londres et New York, avant de retourner à Londres pour travailler chez Joseph, label avec lequel j’ai grandi dans les années 1990. Joseph a largement contribué à ma première vision de la mode, car les vêtements et le lifestyle cohabitaient de façon globale.