Escale à St-tropez avec Annabelle Belmondo
Vous connaissez sans nul doute le légendaire Jean-Paul Belmondo. Mais qu’en est-il de sa digne descendante, Annabelle Belmondo ? L’envoûtante actrice s’est révélée ce printemps sur Netflix dans Madame Claude et sera prochainement à l’affiche d’American Night. Rencontre.
L’Officiel : En lisant votre nom, Belmondo, impossible de ne pas penser à votre grand-père. Comment avez-vous vécu le fait d’avoir grandi avec un tel patronyme ?
ANNABELLE BELMONDO : J’ai grandi en Californie, loin de tout ce qui se passait autour de lui. Je le voyais seulement comme mon grand-père. Un grand-père drôle et sportif, qui adorait jouer avec nous et que l’on voyait dans des films de temps en temps à la maison. C’est plus tard que j’ai réalisé ce qu’il représente dans le cinéma et dans le cœur des gens.
L’O : Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir actrice ?
AB : J’ai fait du mannequinat pendant des années et je pense que c’est souvent l’étape suivante : à force de travailler devant la caméra, vient naturellement l’envie d’approfondir, de travailler un rôle, d’aller au fond des choses.
L’O : Votre nom a-t-il été un frein ou au contraire un coup de pouce à vos débuts dans le mannequinat, puis dans le cinéma ?
AB : Je crois que ça attise une certaine curiosité, mais les gens ne sont pas prêts à me donner n’importe quel rôle juste parce que je m’appelle Belmondo. Je le vis comme une opportunité formidable. Comme une période d’observation où on attend que je fasse mes preuves. Et j’ai encore tant à apprendre !
L’O : On vous a vue récemment dans le film Madame Claude. Qu’est-ce qui vous a fait accepter le rôle d’une des filles de la plus célèbre des proxénètes ?
AB : Quand j’ai lu le scénario, j’étais vraiment intriguée. Je ne connaissais pas du tout l’histoire de Madame Claude. Puis j’ai commencé à me documenter sur sa vie et j’ai trouvé ce personnage passionnant. J’ai évidemment dit oui ! Je ne le regrette pas car j’ai conservé plusieurs amis de ce tournage, qui sont devenus des intimes. L’ambiance était insouciante et drôle, je pense que ça se voit à l’écran.
L’O : Pouvez-vous nous parler d’American Night ?
AB : C’est une production italienne, mais tous les acteurs sont américains : Jonathan Rhys Meyers, Jeremy Piven, Émile Hirsch… Il s’agit d’un film noir se déroulant dans le monde des collectionneurs d’art et des galeristes.
L’O : Quels sont vos projets pour l’été ?
AB : J’en ai plusieurs, entre le Sud de la France, Biarritz, l’Italie, dans la région des Pouilles que je ne connais pas. Je vais aussi continuer à écrire et enregistrer de la musique, une nouvelle passion que je me suis découverte pendant le confinement.
L’O : Que représente la Riviera à vos yeux ?
AB : Tous mes souvenirs de vacances quand j’étais petite ! Je passais chaque été sur la Côte d’Azur, soit à Saint-Tropez soit à Cannes avec mon grand-père, mon oncle et mes cousins. J’y conserve mes meilleurs souvenirs d’enfance.
Photographie Simon Schwyzer
Casting Jennifer Eymere
Stylisme Vanessa Bellugeon
Coiffure et maquillage Sergio Corvacho
Assistant stylisme Kenzia Bengel de Vaulx
Production Philippe Combres
Remerciement Hôtel Byblos et Byblos Beach Ramatuelle