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Aimé Leon Dore x Woolrich, la crème des collabs

Avec une sixième collection particulièrement réussie, les marques Woolrich et Aimé Leon Dore se distinguent dans la course au meilleur cobranding de fin d’année. 

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La première fait sans aucun doute partie de ces « miraculés » du siècle dernier, et son actualité le confirme. Passée à l’Italie avant d’être finalement rachetée en 2018 par le fonds d’investissements luxembourgeois L-Gam - avec la famille princière du Liechtenstein pour partenaire -, la marque Woolrich est non seulement la plus ancienne du secteur outdoor premium américain, mais elle peut aussi se targuer d’être aujourd’hui une référence en matière de collaborations parmi les plus convoitées. Fondée en 1830 en Pennsylvanie par Robert F. Rich, elle doit non seulement son succès d’estime à ses performances techniques éprouvées et à ses deux best-sellers historiques que sont la Artic Parka et le tartan Buffalo Check, mais aussi depuis cinq ans à une succession menée tambour battant de collections co-signées avec la crème du streetwear contemporain. Stüssy, Supreme, Awake NY, Beams+, Nanamica, Engineered Garments, New Balance, OVO (by Drake), Griffin, N.Hoolywood… les connaisseurs valideront. 

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Collection capsule Aimé Leon Dore x Woolrich, Hiver 2022

La seconde est bel et bien LA référence absolue du moment en matière de cool-attitude. Fondée en 2014 par Theodore "Teddy" Santis, la marque new-yorkaise Aimé Leon Dore connait depuis ses débuts un succès qui ne doit rien au hasard lorsque l’on sait combien ce fils d’immigrés grecs, que l’on présente souvent comme le nouveau Ralph Lauren ou Tommy Hilfiger, a su immédiatement séduire la jeune génération. Elevé dans le Queens, protégé de Ronnie Fieg (fondateur de la marque Kith), influencé par la culture streetwear du milieu des Années 90 qu’il mâtine de références preppy aux white boys de l’Ivy League, Teddy Santis est un visionnaire : ouverture dès 2014 au coeur de Soho d’un pop-up surréaliste, sorte de club privé à l’ambiance dépôt-vente (devenu depuis lieu de pèlerinage !), relocalisation de la production à New-York pour un meilleur suivi qualité (quitte à ne fournir qu’en pré-commandes), fidélisation d’une communauté en béton (l’Instagram de la marque compte près d’un million d’abonnés, et son contenu est un modèle inspirationnel du genre), bon rapport qualité-prix (de 29€ à 1300€), et collaborations triées sur le volet (avec Puma, Timberland, Paraboot, New Era, Clarks, et New Balance, dont il n’est pas étranger au revival après repris les rênes créatifs de la gamme Made in USA en 2021). La justesse de ses créations neo-preppy, empreintes d’héritage et d’émotion, parfois à la limite de la nostalgie, s’arrachent comme des petits pains, en Europe aussi depuis l’ouverture d’un premier flagship londonien au 32 Broadwick Street. Signe qui ne trompe pas : le fond LVMH Luxury Ventures est entré en début d’année au capital de la marque. 

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Il n’en fallait donc pas plus à Woolrich pour réitérer l’expérience initiée en 2018, et c’est bien vu. Avec cette sixième collection capsule en édition limitée baptisée Aimé Leon Dore x Woolrich, quelques perles des archives de la marque ont ainsi été détournées sous les meilleures auspices. Le choix des matières, le jeu des superpositions, l’esprit de la silhouette en font certainement leur collaboration la plus aboutie.

La collection est disponible sur www.woolrich.com, www.aimeleondore.com, chez Aimé Leon Dore 61 Crosby St, New York, NY10012 et dans une sélection de boutiques Woolrich.

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