Le meilleur de la Paris Fashion Week version homme
On ne l'aurait jamais imaginé, et elle l'a fait. Enfin "il", plutôt. Car derrière ces premières silhouettes masculines inédites se cacherait Barnabé Hardy, comprenez l'ancienne lumière aux manettes des lignes hommes de la maison Carven. Et qui mieux qu'un incollable sur le sujet pour livrer la version masculine d'un label abonné aux robes néo-bohèmes et aux cheveux blondis par le soleil ? Entre maille et matières techniques, la genèse de l'homme Isabel Marant se profile clairement cool, décontractée, un mélange entre les justaucorps de Dirty Dancing et un adolescent errant sur Santa Monica, une version ultra sexuée d'une séquence signée Wes Anderson. Dont on a (vraiment) hâte de voir la suite.
Plongée au coeur des archives de la plus japonaise des maisons françaises avec la collection Memento, ligne bis signée Humberto Leon et Carol Lim pour Kenzo. C'est en revisitant les silhouettes cultes de la marque, à l'image de la veste mi-kimono mi-workwear, de l'imprimé jungle ou des accessoires ethniques, que le tandem créatif à la tête des lignes homme et femme dévoilent une nouvelle grammaire issue des archives de Kenzo Takada. Un hommage aux éléments qui ont fait la renommée de la maison, plus actuels que jamais.
C'était sans conteste le dimanche matin le plus attendu de la rentrée. Pour sa première collection brandée Givenchy, Clare Waight Keller s'est essayée à l'homme, et c'est un pur produit de la Ville Lumière qu'elle dépeint : rock'n'roll, un brin dévergondé, le nouveau mâle Givenchy est à l'opposé de son prédecesseur et accuse une allure plus féminine et fraîche que les armoires à glace de Riccardo Tisci. Du costume en brocart à la chemisette en soie en passant par la boots et le blazer à même la peau, une idée juste et efficace du post-adolescent des quartiers cools.