PFW : Qui es-tu Idris Balogun ?
A chaque jour, ses nouveaux talents. Récemment inscrit au tableau d’honneur de la Fashion Week parisienne, un créateur de demain présente sa jeune marque, en 5 questions-réponses.
Idris Balogun
Marque : Winnie New York
Instagram : @winnienewyork (13K)
Nationalité : américain d’origine nigériane (formé à Londres, basé à New-York)
Année de lancement : 2019
Signes particuliers :
Idris Balogun est diplômé du Fashion Institute of Technology (NYC), et a fait ses classes à Londres, à Savile Row dès l’âge de 14 ans, puis auprès de Christopher Bailey et Tom Ford.
C’est sa 3e saison au calendrier officiel de la Fashion Week Homme à Paris (même s’il y présente régulièrement depuis 2020).
Il est lauréat du prix Karl Lagerfeld au LVMH Prize 2022.
Mots-clés : tailoring, tradition, transmission, artisanat, durabilité, héritage, diaspora, art.
État d’esprit : « My creative process begins and ends with a feeling »
L’Officiel : Quand et comment as-tu lancé ta marque ?
Idris Balogun : En 2019, en hommage à ma grand-mère dont elle porte le nom, et après avoir travaillé de longues années pour d’autres. J’ai senti qu’il était temps pour moi de raconter ma propre histoire et d’imposer humblement ce savoir-faire que j’avais acquis.
LO : Pour quelle(s) raison(s) certains l’aiment déjà ?
IB : Je n’en connais pas vraiment la raison, ni même l’intérêt qu’ils peuvent y porter, mais j’aimerais que ce soit pour ce que la marque signifie et représente de plus que les autres.
LO : Quel est ton plus grand fait d’arme ?
IB : Il y a beaucoup de choses dont je suis fier : avoir remporté le prix Karl Lagerfeld, être capable de payer mon équipe tous les mois, voir ma mère comprendre le sens de mon travail…
LO : En quoi cette saison SS24 sera-t-elle différente des précédentes ?
IB : Elle sera légèrement différente. En terme d’inspiration, de construction et de positionnement. Faire grandir une marque est un dialogue permanent, un mouvement continu au fur et à mesure qu’elle se développe et intègre de nouveaux moyens. Nous avons cette saison la chance d’avoir de nouveaux partenaires, de nouvelles usines, ce qui me permet d’aller plus loin dans la création.
LO : Quels passages en retenir ?
IB : Il est encore un peu tôt pour parler de looks, mais plutôt de pièces. J’aime beaucoup le « soft tailoring » proposé cette saison, dont la fabrication et le savoir-faire sont remarquables. La maille également, une catégorie difficile à exécuter. Je pense que cette collection est un cran au dessus, et c’est toujours très excitant de s’aventurer sur de nouveaux territoires. Captivant.
