Mark Zuckerberg chercherait-il déjà son successeur ?
27 Mds $
de chiffre d’affaires pour 10 Mds $ de résultat net (2016)
1,86 Md
d’utilisateurs chaque mois sur Facebook
84 %
du chiffre d’affaires global relève de la publicité sur mobile en 2016
24 $
ce qu’un utilisateur de Facebook européen a rapporté en moyenne au réseau social en 2016
16 $
ce qu’un utilisateur de Facebook américain a rapporté en moyenne au réseau social en 2016
À peine avait-il commencé à sillonner les États-Unis, accélérant son "tour des États" façon candidat en campagne, que sur la Toile et dans les médias, enflaient de folles rumeurs… À commencer par celle-ci : le milliardaire Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, ambitionnerait désormais une carrière politique, voire la présidence du pays. Fin janvier, l’intéressé se fendait d’un communiqué démentant toute velléité de ce genre et assurant qu’il se consacrait toujours à Facebook et à la fondation caritative qu’il a créée avec son épouse Priscilla Chan, la Chan Zuckerberg Initiative.
Reste qu’en 2015, à la naissance de sa fille, il faisait part, dans les pas de Bill Gates, son modèle, de sa volonté de vendre à terme 99 % de ses actions Facebook, l’équivalent de 45 milliards de dollars, pour alimenter sa fondation. Là encore, la Toile, affolée, s’emballait : grisé par le succès, le milliardaire s’apprêterait-il à lever le pied ? Pire, serait-il sur le point de vendre Facebook, dont le chiffre d’affaires, en hausse de 54 %, frôle désormais 28 milliards de dollars ? Pas d’inquiétude : dans un communiqué, il avait alors assuré qu’il "resterait PDG de Facebook pour encore de nombreuses, nombreuses années".