On va (enfin) pouvoir se prendre pour une déesse
La Grèce est le berceau de la culture occidentale, où chaque artiste trouvera l’alpha et l’oméga de l’inspiration. Le cénacle de la joaillerie ne fait pas exception : la république hellénique nourrit en son sein une myriade de créateurs et une pléiade de maisons vénérables qui s’inspirent du vaste patrimoine de ses cités. Un joaillier est cependant au-dessus du lot. Il fait même figure d’institution. Il s’agit de Zolotas, marque née dans l’Athènes néoclassique de 1895, aux abords de l’Acropole, rue d’Éole plus précisément. L’apprentissage de son fondateur s’effectua certes à Paris, mais c’est bien dans sa patrie natale qu’Efthymios Zolotas voulut porter haut les couleurs d’un héritage culturel multimillénaire. La haute société athénienne fut rapidement conquise par les chefs-d’œuvre prodigués par ce jeune homme de 21 ans.