Valérie Frojo : "la femme Charlet est rock et féminine"
Quel est votre lien avec le bijou ?
Valérie Frojo : je suis entrée dans cet univers par le biais de mon époux, Édouard Frojo. Toute son histoire familiale est liée à la joaillerie, il est de la cinquième génération d’horloger joaillier. Lorsqu’il a fait l'acquisition de la marque Charlet en 2013, j’ai eu l’envie de m’impliquer à ses côtés.
Pourquoi prendre les rênes de Charlet ?
J’ai été attirée par la partie créative et j’avais l’envie de raconter ma propre histoire. La maison a été créée en 1954 et son histoire est passionnante, car je m’intéresse à la mode et aux tendances depuis longtemps.
Si, en mode, on parle de collections, le bijou semble moins lié à la question de temps ou de tendances. Comment naît l'innovation au sein de la maison ?
L’univers du bijou est moins sensible aux cycles rapides de la mode ; toutefois il y a des tendances fortes qui s’inscrivent dans le paysage de la joaillerie. Ainsi, on retrouve dans le passé des formes ou des volumes qui sont tout à fait actuels.