Au mariage de Margaux Chatelier et Marcy de Soultrait, dans les Pouilles
Fraîchement mariée à l’entrepreneur Marcy de Soultrait, l’actrice Margaux Chatelier s’est confiée en exclusivité à L’OFFICIEL, depuis l'hôtel Reschio, en Toscane, où elle se remet de ses émotions.
Photos : Sergio Corvacho
Habituée des projecteurs mais d’une simplicité rare, Margaux Chatelier est apparue ce matin-là, à l’église de Lecce, pour épouser Marcy de Soultrait dans une robe majestueuse signée Victoria de Boisanger. « Dès le début, j’avais une idée très claire de ce que je souhaitais », raconte l’actrice. « Beaucoup ont voulu la modifier et m’amener dans leur univers, tandis que cette créatrice m’a accompagnée au mieux dans mon choix ». Le plus important ? Le tissu, un Zagar de soie, mais aussi la structure, qui ne devait pas être trop contemporaine, et donner un air rétro, renforcé par cette couleur blanc passé. Dans un troisième temps est arrivé un travail de broderie, inspiré des tissus anciens. « J’ai adoré le film Le Guépard, et avais envie d’être dans cet esprit-là » avoue Margaux, même si le film se déroule en Sicile. « Je voulais être la princesse des Pouilles ! » Très importante pour parfaire cette allure de reine, la couronne en paille, imaginée par Nathalie Seiller Dejean, a été teintée à partir de sachets de thé, « pour donner quelque chose de plus poétique, à la Botticelli. »
À l’image de la robe, le décor respirait la nostalgie, celle de l’Italie d’antan. Quelques temps après sa demande en mariage post-confinement au Domaine des Etangs Massignac, le couple part en voiture direction les Pouilles et découvre par hasard, au détour d’une simple ballade, la Masseria Palombara. « On est passés devant ce portail et j’ai tout de suite remarqué qu’il y avait une pinède, ce qui est plutôt rare dans les Pouilles », se souvient Margaux, marquée par son enfance dans le sud-ouest, où elle a grandi au milieu des vignes et des pins. Ils sonnent à la porte, tout simplement, et le propriétaire, Angelo Lippolis, leur propose de rester dîner. « J’aime les lieux habités par une famille. En tant que fille de viticulteurs, j’aime les bons produits, et dans cette chaleureuse ferme, tout est cultivé, comme chez moi. Je voulais faire vivre tout ça à mes invités, les emmener dans un véritable voyage. »
Quand on commence à entrer dans les détails, on ne peut que saluer la perfection de tous ces choix. Les assiettes ont été faites à la main par Franco Fasano spécialement pour l’évènement, tandis que la décoration florale a été orchestrée sur place par la mère de la mariée et ses amies les plus proches. « Je déteste les fleurs de mariage, alors j’ai préféré faire des bouquets maison avec des fleurs des champs. C’était un très beau moment. » Pour le reste, c’est Lydie Stein, calligraphe de Louis Vuitton - entre autres - qui s’est adonnée à l’écriture des faire-parts, livrets de messe, porte-noms et menus, tandis que l’illustratrice Florine Asch les a agrémentés de ses dessins. « Ce fut passionnant d’échanger avec tous ces différents talents, j’avais l’impression d’organiser un projet artistique ». Son meilleur moment ? Le diner du vendredi, dans une rue du village d’Oria, où la magie semble avoir opéré, servie par un chanteur lyrique performant depuis un balcon. « J’ai adoré ce mélange entre mes invités et les habitants du village, qui ont dansé avec nous, offert des fleurs et des cadeaux. Il y avait quelque chose de féérique ».
À la rentrée, si vous cherchez la nouvelle mariée, vous pourrez notamment la retrouver aux côté d’Antonio Banderas, dans une série sur Picasso, où elle joue Geneviève Laporte, une des muses du peintre, mais aussi sur Canal+ dans « Soi », le nouveau film sous forme de huis clos de Rebecca Delpech, qui aborde le thème du couple et de l’emprise de chacun. Elle vient également d’achever le tournage en Sicile d’une production franco-italienne, sur le retour aux sources et les secrets de famille qui resurgissent avec, ce qui l'a mise dans l’ambiance juste avant son mariage. Enfin, l’ancienne danseuse de l’Opéra de Paris qu’elle est s’est lancée naturellement dans l’écriture d’un long métrage, narrant l’histoire d’une jeune danseuse qui doit devenir femme à travers ce milieu-là. Un scénario un brin autobiographique mais qui reste dans le genre de la fiction. « Mon mariage m’a permis de me rendre compte que j'avais les armes pour monter un projet artistique », conclut-elle.