PHILANTHROPIE

La mode s'engage auprès des enfants du monde entier

Encourager l’éducation des enfants, sauvegarder la biodiversité et les écosystèmes, maîtriser l’eau, protéger le patrimoine culturel, préserver les ressources naturelles, miser sur les productions durables et soutenir les plus défavorisés... la liste des actions menées pour défendre la planète et ses habitants est sans fin. À côté des associations et des ONG, le luxe s’engage et prouve qu’il a un rôle à jouer.
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Soutenir les enfants défavorisés

Dior travaille avec l’association Naked Heart Foundation de Natalia Vodianova, créée en 2004, qui aide les enfants défavorisés, en Russie et dans d’autres pays. Au programme : construction d’aires de jeux dans les régions pauvres, soutien aux familles, dont les enfants ont des besoins spéciaux ou sont handicapés, construction d’un centre de soutien encadré par des enseignants qualifiés et des psychologues, financement de colonies de vacances... Une collaboration qui s’inscrit dans les engagements du groupe LVMH, investi auprès de la fondation des Hôpitaux de Paris et d’autres ONG internationales. Aider les enfants les plus vulnérables, c’est aussi l’un des engagements pris par Louis Vuitton. Dans le cadre de son partenariat Louis Vuitton for Unicef et de la Journée internationale des droits de l’enfant, la maison a lancé son nouveau bracelet “Silver Lockit”, imaginé par Sophie Turner. Prix de vente? 300 euros. Mais 100 euros sont directement reversés à l’Unicef.
Marni n’a pas à rougir non plus : à chaque Noël, son projet Marni Ark accompagne l’ouverture de ses nouvelles boutiques dans le monde. Ce fut une poule dans la boutique de Florence, un faon dans celle de New York, un coq rue Saint Honoré... Nécessitant quatre jours de travail, chaque pièce est confectionnée à la main par une communauté de femmes de l’est de la Colombie. Et une partie des bénéfices est reversée à Only The Brave Foundation, l’organisation à but non lucratif d’OTB, la société mère de Marni, qui soutient de nombreux projets caritatifs dans le monde. Cette année, les dons sont allés à La casa sull’Albero, un projet qui soutient les enfants et les familles impliquées dans l’adoption et le placement familial, dans la province de Milan.

Pour sortir les enfants de la misère des rues, la marque multiplie de longue date les initiatives : du projet Happy Birds, une édition limitée de petits oiseaux peints à la main par un groupe d’artisans colombiens, qui soutenait en 2016 les enfants hébergés dans les camps de réfugiés indiens, aux projets Children Imaginary World, qui offrent des opportunités de croissance aux enfants de Colombie, du Tibet et du Kenya...

Investir dans la scolarité des enfants

Avec sa campagne Dior Love Chain, la maison Dior a choisi de soutenir la division caritative de l’association canadienne We Movement qui mène une action baptisée We School Kenya, pour offrir aux petites filles et aux jeunes filles de 45 pays un programme d’éducation digne de ce nom. En tête d’affiche de la campagne, des égéries Dior, telle Natalie Portman, des influenceuses et autres top modèles qui invitent à répondre à cette question cruciale: “Et vous, que feriez-vous par amour ?” Et à chaque post répondu sur la Dior Love Chain, c’est un dollar qui est reversé à la We Charity. Des dollars, Gucci en a déjà versé plus de 20 millions, depuis 2005, au profit de l’Unicef, mettant le paquet sur l’initiative Des écoles pour l’Afrique, afin d’aider les plus défavorisés – les petites filles, les orphelins, les personnes vivant dans une pauvreté extrême – à accéder à un enseignement de qualité. La vie de 7,5 millions d’enfants vivant en Afrique subsaharienne et en Chine a déjà changé. Pour s’en convaincre, il suffit de visionner le court-métrage Growing Tall, diffusé en 2015, qui fêtait les dix ans de partenariat. À l’écran, des enfants, des enseignants etdes parents, issus d’une communauté rurale du Mozambique, témoignaient des progrès réalisés en matière d’éducation au cours des dix dernières années. La Fondation Cartier est aussi de la partie : au Rajasthan, où les disparités sévissent entre filles et garçons pour l’accès à l’éducation, elle soutient, depuis 2016, le programme Educate Girls qui devrait s’étendre à 572 écoles rurales d’Udaipur, touchant pas moins de 100 000 enfants. Il a permis d’inscrire à l’école 29 000 filles issues des communautés tribales du quartier de Rajsamand. En marge du système éducatif, elle soutient l’ONG Luminos Fund, qui offre une instruction de qualité aux enfants qui en sont privés, à cause de la pauvreté, des guerres ou des discriminations. Ce programme d’apprentissage accéléré a redonné une chance à plus de 100 000 enfants africains. Prochainement, 10 000 autres enfants devraient en bénéficier, dans les régions les plus reculées d’Éthiopie. En Ouganda, où le chômage touche 62% des jeunes, le programme Educate! réfléchit depuis 2016 à la transformation de l’enseignement secondaire. Déployant un modèle d’apprentissage empirique, il aide les jeunes à acquérir des compétences en leadership et en gestion, pour créer leur propre entreprise. Mis en place dans 50 écoles, il accompagne 6 000 élèves sur trois ans.

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