Loulou Robert : "L’écriture m’est tombée dessus, je ne l’ai pas choisie"
Quand avez-vous commencé à écrire ce livre ?
L’hiver dernier. Je voulais écrire sur la femme libre, avec l’idée qu’on ne naît pas libre, mais qu’on le devient. À travers dix nouvelles, dix prénoms, dix femmes, depuis Rosie, un après-midi au café, cela m’a menée jusqu’à Angel. Je me suis laissé guider par elles.
Où ce livre est-il posé chez vous ?
Sur mon étagère, à côté de Bianca et de Hope, mes deux livres précédents.
Votre passage préféré ?
Question compliquée, je suis très attachée à la première nouvelle, Rosie, mais impossible de choisir. Peut-être le combat de Sam, la boxeuse, qui est très rythmé.
La lecture est-elle pour vous une activité quotidienne ?
Je lisais beaucoup avant de commencer à écrire, en moyenne un livre par semaine. Depuis Bianca, je lis beaucoup moins. Sauf dans les périodes de creux, après avoir terminé l’écriture d’un livre, avant de commencer à écrire le suivant.
Quel est votre roman préféré ?
Je pense que c’est Demande à la poussière, de John Fante. Je l’ai lu quand j’avais 16 ans. Je relis certains passages régulièrement.
Si vous n’aviez pas été écrivain (en plus d’être mannequin), qu’auriez-vous rêvé de faire ?
Je n’ai jamais rêvé d’un métier en particulier. L’écriture m’est tombée dessus, je ne l’ai pas choisie.
Mue, de Loulou Robert, publié par Holiday Deluxe (Atelier Franck Durand).