La parfaite combinaison du romantisme et du streetwear : tel est le tour de force réussi par Pierpaolo Piccioli hier soir à New York, pour son premier défilé croisière en solo chez Valentino. Éclectique et acidulé, ce vestiaire syncrétique oscille entre joggings, parkas, cargo pants, robes patineuse et broderies mosaïque, le tout accessoirisé de bananes en cuir et de claquettes délurées. New York, quand tu nous tiens.

En juillet dernier, Pierpaolo Piccioli a pris seul la tête de la direction artistique de la maison Valentino. Sa personnalité nourrie de punk, de romantisme et son attachement viscéral à rome donnent déjà un nouvel élan à une ligne qui s’annonce passionnante, réfléchie et spontanée.

Après un virage couture très monacal, Pierpaolo Piccioli propose une version punk et arty de la vestale maison. Victorienne mais pas que, la silhouette vire au postmodernisme à travers des couleurs et imprimés inspirés de la peintre Nathalie Du Pasquier, ex-membre du groupe Memphis.