Voyage

Où dormir à Lyon cet été ?

De passage dans la capitale des Gaules cet été ? Direction Villa Maïa, rutilant 5 étoiles ouvert il y a peu sur les hauteurs de Fourvière et signé par des pointures de l’architecture contemporaine. Visite guidée.
water pool swimming pool floor lighting

L’endroit : Un bâtiment futuriste et solaire construit sur d’anciennes thermes romaines dans un respect absolu des vieilles pierre. Rien d’étonnant quand on sait que derrière se trouve le groupe Maïa, société spécialisée en travaux publics, habituée à sublimer le patrimoine de la ville depuis plus d'un siècle. Pour son premier hôtel, le groupe a fait appel au célebrissime Jean-Michel Wilmotte, qui signe une structure à la force tranquille, où une coque en verre opaque recouvre le béton clair. Seule une discrète frise en bronze semble faire écho au passé antique du lieu, situé sur la colline où s’est fondée Lugdunum. En entrant, une intimidante réception, dont les motifs néo classiques recouvrent le marbre étincelant du sol et les contremarches d’un escalier menant au lobby. 

L’ambiance : Une relecture ultra luxe du boutique hôtel, où l’excellent Jacques Grange, décorateur français préféré du tout Hollywood, a mis à contribution les Compagnons de la région pour concevoir chaque matériau. En résulte une atmosphère japonisante peuplée d’infinis détails, où les espaces s’enchainent le long d’un couloir avec une fluidité rare, de la conçiergerie au spa en passant par la salle de petit déjeuner et le bar à cocktails. Une sublime démonstration de savoir-faire à la française. 

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Les chambres : 37 seulement, dont quelques suites et un appartement de 95m2, où tout attire l’œil vers l’impressionnante vue sur le Rhône, sans doute la plus belle de Lyon. Même les salles de bains, cabines en marbre de Carrare, ont les murs vitrés pour nous laisser le loisir d’admirer la ville d’à peu près n’importe où. Là aussi, Jacques Grange fait écho aux cinq étoiles d’affaire tokyoïtes, où les matières traditionnelles et le dépouillement zen n’empêchent jamais le confort contemporain. Camaïeux de gris et grège, matières mattes, paille japonaise sur les murs et mobilier palace, les pièces semblent faites pour absorber les rayons du soleil, qui dès les premières heures du jour irradient tout l’hôtel. 

Boire et manger : Joli coup du groupe Maïa, l’établissement s’est greffé à l’institution étoilée de Tetedoie, qui en plus d’une table gastronomique aux références solides, compte un bistrot et un grill en rooftop. Dès la tombée du jour, on démarre sa soirée à l’hôtel, sur la terrasse donnant sur un jardin contemplatif signé Louis Benech ( à qui on doit notamment la rénovation des Tuileries en 1990), pour des cocktails tradi ou à faire sur-mesure grâce à l’intrigante « boîte à mystères ». 

Le spa : une grande piscine avec jacuzzi donnant sur le jardin, nichée sous les arcades des anciennes thermes, entièrement remises à neuf par Wilmotte et Grange. Un travail d’envergure pour un des centres névralgiques de l’hôtel, qui devrait bientôt se doter d’une offre de spa orchestrée par une marque hexagonale récemment acquise par le groupe. Affaire à suivre, donc. 

 

8, Rue Pierre Marion, 69005 Lyon
www.villa-maia.com

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