Festival du Dessin d’Arles : dernier week-end pour découvrir l’exposition Moleskine
L’OFFICIEL s’est entretenu avec Daniela Riccardi, CEO de Moleskine, pour mieux comprendre les contours de cette exposition singulière et les missions de la Fondation Moleskine.
L’OFFICIEL : En quoi ce partenariat avec le Festival du Dessin d’Arles fait sens ?
Daniela Riccardi : Le carnet est le support du dessin… C’était assez évident de pouvoir exposer les œuvres de la Fondation Moleskine au Festival du dessin d’Arles, avec une sélection d’artistes choisis. Ajoutez à ceci un cadre d’exception pour s’immerger et être à proximité des œuvres : au centre de l’Église Sainte-Blaise, au pouvoir autant mystique que peut l’être un écrit, un dessin.
LO: Quelles sont les grandes missions et engagements de la marque Moleskine ?
DR : Nos missions principales sont avant tout éducatives et culturelles. Nous prônons la libre expression et la manifestation de l’individualité. Nous somme tous uniques, riches, et Moleskine permet de le véhiculer. C’est pourquoi la marque soutient la créativité comme moteur de changement social à travers le monde. Grâce à notre Fondation Moleskine notamment, nous avons créé une communauté où le mot "partage" prend son sens. On partage son travail et son art, on apprend l’un de l’autre. La Fondation met chaque année en place plusieurs programmes, on y sélectionne des projets dans des pays très différents — aux réalités plus compliquées, n’ayant pas accès culture ou à l’éducation mais qui ont la possibilité de s’exprimer. On leur apporte un certain soutien et suivi. On engage ce genre de production, qui sera demain le modèle des autres jeunes. Nous voulons être pionniers de ce type de projet créatif de haute ambition via la Fondation Moleskine. Notre mission sera accomplie lorsque nous aurons réussi à amener une manière différente de penser, une pensée créative et critique, constructive, qui encourage.
LO : Quel est le lien intrinsèque entre Moleskine et la Fondation Moleskine, qui se présentent comme deux entités différentes ?
DR : La marque et la Fondation partagent le même ADN : celui de donner vie et pouvoir aux idées, à la créativité. Moleskine est une marque connue pour ses carnets, par des objets physiques, là où la Fondation vient agir d’un point de vue davantage social. L’union des deux est évidente car nous sommes nés du même cœur et de la même tête. En unissant nos forces, nous rayonnons plus grand. Prenez l’exposition au Festival du Dessin d’Arles : la Fondation possède une immense collection de carnets Moleskine, ici transformés en objets et expressions d’art. On assiste à un exemple concret de ce que les deux peuvent proposer : les carnets sont les exemples vivants de ce qu’est l’importance d’écrire ou griffonner, de pourquoi perpétuer et encourager cet héritage, d'en quoi l’expression nous rassemble et nous ressemble. Pour moi, le carnet Moleskine est comme une boîte magique que l’on ouvre pour y découvrir une personne, pour mieux comprendre comment appréhender son prochain.
Exposition Moleskine Détour 2.0, Église Sainte-Blaise, Impasse de Mourgues, Arles