L'Officiel Art

Les choix de L’Officiel... par Delphine Valloire

Du postulat radical visant à sélectionner des œuvres uppercut offertes au regard dans leur plus simple appareil esthétique, à la grande focale accompagnée des mots pour le dire, nous avons sollicité les différents magazines du Groupe des Editions Jalou autour de un, deux, trois... stands, événements inscrits sur leur calendrier de la semaine Fiac. Delphine Valloire, Rédactrice en chef magazine de Jalouse, nous expose sa sélection.
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Parmi les nouveaux venus exposants à la Fiac cette année, voici les trois galeries qui semblent s’attacher le plus à promouvoir de nouveaux talents, des artistes émergeants souvent irrévérencieux avec un goût certain pour la pop culture et le détournement.

ChertLüdde à Berlin

Cette année à la Fiac, cette galerie berlinoise présente, entre autres, trois Européens trentenaires : Kasia Fudakowski, une Londonienne exilée à Berlin, Patrizio Di Massimo, un Italien vivant à Londres et Petrit Halilaj qui travaille entre l’Italie, l’Allemagne et le Kosovo et dont les dernières installations-sculptures en forme de nids et de papillons de nuit géants tissés de satin sont parfaitement intitulées “Do you realise there is a rainbow even if it’s night!?”.

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Ce jeune galeriste californien cherche et défend de jeunes talents encore méconnus avec une énergie et un enthousiasme sans faille. On imagine qu’il présentera à la Fiac le travail néo-réaliste de Jonas Wood, et surtout celui de Matthew Brannon qu’il vient d’exposer “Concerning Vietnam”, d’immenses natures mortes très politiques malgré une apparente naïveté où se bousculent logos, cigarettes, machines à écrire et mémos de guerres.

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Truth And Consequences à Genève

Tous les artistes représentés par cette galerie sont furieusement pop. Et le scandale n’est jamais loin. Par exemple, avec leur dernière exposition d’un duo venu de Grande Bretagne, Hannah Quinlan et Rosie Hastings, intitulée “Fuck Me on the Middle Walk” dont les œuvres au crayon montrent des fêtes undergrounds qui tournent mal. Les papiers peints seventies ornés de gros insectes écrasés de l’Américaine Pentti Monkkonen étonnent autant que les installations bricolo-apocalyptiques de Mathis Altmann.

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