Faut-il vraiment être soi-même ?
À l'occasion du World Art Day, Desigual prouve que la personnalité propre à chacun peut, si bien utilisée, réveiller la muse qui sommeille en vous. Que vous gribouilliez au fusain sur du papier Canson ou que vous soyez une virtuose de l'illustration, chacune renferme, au fond d'elle, un talent qui exprime son caractère, sa manière de voir les choses du quotidien, son idéologie. Quatre femmes, d'horizons, de villes et de nationalités différentes prennent la parole et prouvent que l'unicité fait la force. Au programme ? L'illustratrice parisienne Alice Wietzel, qui voit le World Art Day comme "une occasion de découvrir et de rencontrer d'autres artistes", une sorte de LinkedIn et de réseau social géant et à ciel ouvert, sans problème de frontière. L'espagnole Anastasia Bengoechea, elle, "raconte des histoires de femmes fortes, capables de rire de tout, ou presque. Parfois, il lui arrive de dire des choses qui ne sont pas politiquement correctes.". Helen Oh, coréenne vivant à New-York, prône que « la confiance en soi est essentielle dans nos vies », il faut en effet croire en son art pour qu'il puisse être impactant. Veronica Grech dépeint le portrait de femmes indépendantes et autonomes, tandis que Helen Bullock laisse entendre (à juste titre) que « La mode n'est pas toujours belle et parfaite. Elle a aussi ses défauts. Alors soyez fiers des vôtres ! ». Une ode à toutes les facettes de la féminité, et aux valeurs féministes si chères à Desigual, qui ne cesse de s'engager campagne après campagne. Et de repousser les limites du militantisme mode.