Amanda Seyfried en 5 films à voir absolument
Avec une filmographie éclectique et saluée par la critique, Amanda Seyfried s’impose comme une actrice capable de tout jouer. Polyvalente et audacieuse, elle enchaîne les rôles sans montrer le moindre signe de ralentissement.
Avec plus de vingt ans de carrière, Amanda Seyfried s’est imposée comme l’une des actrices les plus talentueuses et polyvalentes d’Hollywood. Son don pour se glisser avec justesse dans chacun de ses rôles et raconter des histoires captivantes l’a distinguée dans l’industrie cinématographique.
Révélée au début des années 2000 grâce à des succès comme Lolita malgré moi (2004), elle a su faire évoluer sa carrière avec une aisance remarquable, enchaînant des rôles marquants dans Les Misérables (2012) et Le souffle coupé (2021). Sous les yeux du monde entier, elle s’est épanouie et a prouvé qu’elle savait incarner des personnages profondément humains, dans lesquels le public se retrouve et se laisse emporter, que ce soit au cinéma ou à la télévision.
Seyfried ne se contente pas d’exceller dans le jeu d’acteur : elle a également démontré son talent musical dans Mamma Mia ! (2008), où elle a non seulement brillé en tant que comédienne, mais aussi impressionné en poussant la voix aux côtés de Meryl Streep. Sa capacité à tenir tête aux plus grands noms d’Hollywood sans jamais s’effacer est une preuve supplémentaire de son charisme et de sa maîtrise artistique.
Bientôt de retour à l’écran, elle s’apprête à incarner une policière de Philadelphie dans la série policière La Rivière des Disparues sur HBO Max, une performance qui promet d’être aussi intense que captivante. De la comédie à la maternité, en passant par le drame et la comédie musicale, Amanda Seyfried peut tout jouer—et elle ne compte pas s’arrêter de sitôt.
Voici cinq films incontournables de l’actrice à ajouter à votre liste de visionnage.
Lolita malgré moi (2004)
L’un des films les plus emblématiques des années 2000 reste sans conteste le chef-d’œuvre de Tina Fey, Lolita malgré moi. C’est dans cette comédie culte que le public a découvert Amanda Seyfried, inoubliable dans le rôle de Karen Smith, l’une des célèbres "Plastiques".
Le film suit Cady Heron (interprétée par Lindsay Lohan), une adolescente qui, après avoir grandi en Afrique du Sud, débarque dans un lycée américain et découvre une toute autre forme de jungle sociale.
Si Lolita malgré moi reste une référence incontournable, c’est aussi grâce à la performance mémorable de Seyfried. Son timing comique impeccable et sa capacité à insuffler une touche unique à son personnage ont fait de Karen l’une des figures les plus marquantes du film. Un rôle qui, encore aujourd’hui, témoigne de son talent et de sa polyvalence.
Mamma Mia! (2008)
Amanda Seyfried ne se contente pas d’être une actrice talentueuse, elle possède également une voix remarquable. Son rôle dans la comédie musicale culte Mamma Mia! (2008), adaptée du spectacle de Broadway du même nom, en est la preuve éclatante.
Elle y incarne Sophie, une jeune femme en pleine quête identitaire, qui se prépare à une nouvelle aventure : son mariage. Déterminée à découvrir l’identité de son père biologique, qu’elle n’a jamais connu, elle tombe sur le journal intime de sa mère, Donna (interprétée par Meryl Streep). En secret, elle invite alors les trois hommes qui ont partagé la vie de Donna l’été de sa conception, espérant trouver enfin des réponses.
Porté par les tubes intemporels d’ABBA, Mamma Mia! est un film pétillant et réconfortant, dans lequel Seyfried livre une interprétation sincère et lumineuse, aussi bien dans le jeu que dans le chant. Dix ans plus tard, elle retrouve son rôle dans Mamma Mia! Here We Go Again (2018), où Sophie, désormais sur le point de devenir mère à son tour, prend pleinement son envol.
Jennifer's Body (2009)
Amanda Seyfried et Megan Fox forment un duo aussi inattendu qu’iconique dans le thriller horrifique culte Jennifer’s Body (2009). Ce film, qui a récemment connu un renouveau sur TikTok grâce à ses dialogues mémorables, revisite avec brio les codes du teen movie et de l’horreur féministe.
L’histoire suit Needy (Seyfried) et Jennifer (Fox), deux meilleures amies dont la vie bascule après une soirée qui tourne au cauchemar. Possédée par un démon assoiffé de sang, Jennifer se met à dévorer ses camarades masculins, tandis que Needy, d’abord effacée et en retrait, comprend l’horrible vérité et décide de l’arrêter.
Ce rôle marque une évolution fascinante pour Seyfried, qui passe d’une jeune fille réservée à une héroïne déterminée et courageuse, prête à tout pour sauver ceux qui l’entourent. À la fois sombre, mordant et subversif, Jennifer’s Body est devenu un film culte, prouvant une fois de plus la versatilité de l’actrice.
Cher John (2010)
Avec une filmographie aussi variée qu’impressionnante, Amanda Seyfried excelle dans tous les genres, et le drame romantique Cher John (2010) en est un parfait exemple.
Inspiré du roman de Nicholas Sparks, le film raconte une histoire d’amour intemporelle entre Savannah (Seyfried) et John (Channing Tatum), un soldat en mission. Séparés par la guerre, ils entretiennent leur relation à distance à travers des lettres manuscrites, rappelant que le romantisme n’a rien perdu de sa magie.
Bien que le film repose sur une trame classique et un brin prévisible, c’est précisément ce qui le rend si attachant. Seyfried y dévoile une facette plus douce et vulnérable, et son alchimie avec Tatum est si palpable qu’elle fait vibrer les spectateurs à chaque échange de regards.
Le souffle coupé (2021)
Dans Le souffle coupé (2021), Amanda Seyfried livre une performance d’une authenticité bouleversante, plongeant au cœur de la dépression post-partum avec une justesse rare.
Encore trop souvent tabou, ce sujet touche pourtant de nombreuses jeunes mères, et en l’incarnant à l’écran, Seyfried contribue à briser le silence et à offrir une voix à celles qui en souffrent. Son interprétation, sobre et nuancée, fait de ce rôle l’un des plus émouvants et sous-estimés de sa carrière. Sans artifice, elle retranscrit avec une sincérité poignante les tourments intérieurs de son personnage, rendant cette réalité encore plus tangible pour le spectateur.
